L'histoire :
Peggy, Kitty, Milky, Maggy, Debby, répondent toutes aux archétypes du rêve américain des années 60, du temps de la guerre froide. Cathy, par mégarde, arrive en retard à son premier rendez-vous. Pour se faire pardonner, elle devra soulever sa blouse, se baisser, et recevoir une correction à la cravache, pour finalement recueillir la semence de sir Mac Gregor pour les besoins de la science ! Jenny, quant à elle à Londres, se rend au Royal Gentleman Club, pour recueillir la semence de messieurs et effectuer des prélèvements. Problème : le majordome se révèle trop entreprenant, sans compter sur miss cross qui se sent dépossédée de son rôle. Elle va d’abord y remédier en infligeant une correction à miss Jenny, puis l’honorer de ses charmes. Après quoi, tous les hommes vont se joindre à la fête…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Amateurs de porte-jarretelles, de corsets, de bas nylon, et bien évidemment, de belles femmes au minois et au corps toujours parfaitement proportionnées (est-ce simplement possible ?), ce Royal Gentlemen Club, présenté sous la forme d’un recueil de récits courts, est fait pour vous. Rarement scènes de cul auront été aussi brèves, stéréotypées et convenues : des femmes en uniforme, en veux-tu en voilà ! Infirmières, majorettes, policières, hôtesses de l’air, nurses, toutes y passent, de même que les clichés les plus éculés. En plus d’être magnifiquement dessinées grâce à une ligne claire très sobre, ces nymphes libérées, bien qu’un peu farouches au début, sont au final toujours partantes pour toutes sortes de parties fines : orgies à deux, trois, voire (beaucoup) plus, hommes et femmes compris, et ce, au-delà de toutes les acrobaties imaginables du kamasutra. C’est un peu répétitif et rapide : on bande à peine que la scène est déjà terminée. Préférez donc la lecture en plusieurs fois, sous peine d’indigestion. Reste cet atout de charme, faut-il le souligner, un humour cocasse très british, jamais avare en jeux de mots fins et élégants du style « God save the gouines »… Bref, drôle et sympa dans l’ensemble, mais de là à être nécessaire…
