L'histoire :
Philippine part en Norvège avec sa maman, sur un bateau de croisière. Depuis le temps que sa maman lui parle de ses origines vikings ! Elles ont enfin décidé d'aller voir cela de plus près. Sa mère est ravie : elles ont enfin eu droit à leur soleil de minuit ! Leur trajet débute sur la côte norvégienne de Bergen. La croisière remonte jusqu'à Kirkenes, au Nord, à la frontière russe. Philippine est éblouie par ce qu'elle voit : les paysages, l'architecture, les fjords, tout est beau et majestueux. Alors qu'elle est perdue dans ses pensées, elle entend du bruit sur le pont et court voir ce qui se passe. Un jeune homme blond est passé par-dessus la balustrade et menace de se jeter à l'eau. Philippine s'approche de lui et commence à lui parler... même s'ils ne se comprennent pas et ne parlent pas la même langue. Ce n'est pas grave, c'était simplement ce qu'il fallait pour détourner son attention le temps que des membres de l'équipage le ramène sur le pont. Comme d'habitude, sa maman arrive après la bataille. Elle profitait du sauna. Philippine lui raconte brièvement l'incident et part se balader sur le bateau. Elle croise des gens qui la félicitent pour son courage et qui l'informent que le jeune homme a été placé en cellule de dégrisement. Il aurait consommé de la drogue. Philippine réfléchit : se pourrait-il qu'un trafic ait lieu à bord ? Si c'est le cas, elle doit mener l'enquête pour faire la lumière sur cette affaire.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le trio d'auteurs Dominique Zay, Greg Blondin et Dawid, revient avec un nouvel album des aventures de Philippine Lomar. Cette fois la jeune fille quitte Amiens et part en croisière avec sa maman. Mais elle va devoir une nouvelle fois user de son flair et de son sens de la déduction pour élucider une affaire. Il semblerait en effet qu'un trafic de drogue ait lieu sur le bateau. Et en plus de cela, l'homme qu'elle soupçonne serait xénophobe. Avec cette enquête, les auteurs abordent des sujets d'actualité, mais souvent tabou, sur un ton adapté pour le public adolescent. On ne passe pas sous silence le trafic de drogue, mais quelques personnages viennent expliquer en quoi cette consommation peut être nocive, sans que cela ne soit infantilisant ou moralisateur. Tout comme l'évocation du terme « xénophobie », qui est expliqué en quelques mots, simplement : une note en fin d'album donne des numéros d'urgence si le lecteur est victime ou témoin de discriminations, mais aussi des contacts pour signaler des contenus illégaux en ligne, ou le numéro de Drogue Info Service. Les illustrations sont similaires à celles des tomes précédents, ce qui permet au lecteur d'avoir un point de repère. L'album est destiné à un public de collégiens, et il n'est pas nécessaire d'être très à l'aise avec la lecture pour le découvrir et l'apprécier, car le texte est assez peu présent, les phrases sont courtes et simples. Il peut se lire de manière indépendante et apporte quelques révélations supplémentaires sur la relation entre Philippine et le Fakir.