L'histoire :
Un petit lutin ailé tire sur le sexe d’un homme pour l’amener jusqu’à celui d’une femme sur laquelle il a jeté son dévolu. Une fois arrivé jusqu’à celui de la femme, le lutin repart dans l’autre sens en ramenant un sein jusqu’à l’homme. Une dame est à sa fenêtre et montre une guêpe à un homme nu. L’homme fait grandir son sexe jusqu’à la fenêtre et la femme s’en sert pour descendre. Le libertin n’est pas un poète, il considère l’amour comme une guerre des sexes où il n’y a ni perdant ni vainqueur. Le libertin sait comment se débarrasser d’une femme insupportable sans la faire souffrir et surtout sans laisser de trace : du curare dans le Tampax…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’été amène son lot de publications soi-disant coquines. Celle-là culmine dans son domaine : le démodé à la sauce macho… pathétique. Les saillies de Marcello Marchesi sont le comble, aucun rapport avec les vignettes sous lesquelles elles se trouvent ; et le niveau humoristique se passe de commentaire, cf. les blagues sur « le libertin ». Les images de Benito Jacovitti sont quant à elles d’un autre temps, comme les gags qu’elles illustrent. Rien de beau dans le décor, des personnages avec des gueules de créatures de carnaval ou de travelos se tirent sur la nouille, la transforme en chignole, en tire-bouchon ou en tuyau d’arrosage. C’était peut-être drôle dans les années 70, en Italie, dans certains villages très reculés. Le pire c’est que la liste est longue. Un petit dernier pour être bien sûr : un homme regarde ses fesses, il les trouve à son goût, ce qui lui déclenche une trique énorme. Se demandant quoi faire, il prend une scie et se coupe les fesses afin de pouvoir se sodomiser. Une fois son affaire faite, il les replace, satisfait et un peu gêné. Rien à en tirer donc, question d’époque, de culture ou de traduction, peu importe. C’est à ajouter sur la liste des albums à éviter.