L'histoire :
Comme tous les ans, Manu rejoint ses grands-parents en Bretagne où il retrouve son cousin Alan, avec lequel il découvre le folklore breton tout en faisant de nombreuses farces. L’été est également l’occasion de faire des jeux, comme la course de brouette, le lance-pierres, les quilles… En se promenant avec Alan et le petit chien Triskell, Manu découvre aussi une faune étonnante. Ainsi le petit oiseau que l’on connaît habituellement sous le nom de pivert est ici un « kazeg koad ». C’est exactement le même à la différence près qu’il creuse dans l’écorce des arbres des symboles bretons ! Malgré les vacances, Manu en profite aussi pour apprendre à parler la langue régionale. La Bretagne c’est aussi un drapeau, une culture à l’identité forte et… une coupe de cheveux ! De quoi attirer de nombreux visiteurs étrangers. Ainsi les deux enfants croisent-ils des italiens sur la plage, qui ne peuvent s’empêcher de faire des pâtés de sable aux allures de tour de Pise…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, le genre humoristique est de plus en plus galvaudé en matière de bande dessinée. Le problème est qu’avec une telle production, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Pour preuve, cet Alan, qui compte déjà 5 tomes à ce jour, est proprement hallucinant tant le titre est raté d’un bout à l’autre. Passons un dessin vraiment moyen, pour découvrir des blagues qui ne réussissent jamais à nous faire rire. Les gags sont banals et redondants, on s’ennuie ferme. Le pire est qu’à trop tirer sur la corde, le titre finit par desservir la Bretagne plutôt que l’inverse. Ainsi, l’auteur se place aux côtés d’Uderzo lorsqu’il critique vivement les mangas qui ne viendront jamais jusqu’en Bretagne, grâce au punch très astérixien d’Alan. En plus de ne pas être drôle du tout, on se demande quelle idée veut faire passer Lindier… Autre gag marquant, celui de la grippe aviaire où la grand-mère s’amuse à tricoter des écharpes pour ses poules… (soupir). On retiendra plus facilement de la Bretagne ses menhirs, la forêt de Brocéliande, ses crêpes mais pas cette série poussive. Une calamité qui, on l’espère, ne sera pas suivi d’un prochain tome.