L'histoire :
C’est en 2015 qu’Etienne Vanderlick achète des figurines miniatures qu’il prend en photo sur le sable avant de les envoyer à son grand frère, Antoine. Ce dernier propose à son cadet d’écrire des histoires sur ces petits personnages afin de les mettre en scène sous forme de roman photo. L’idée de Big vient de naître dans l’esprit des frangins qui travaillent d’arrache-pied sur ce projet original. Leurs petits personnages, aux grands rêves et aux espoirs mal peints, se retrouveront alors perdus au sein même du monde d’aujourd’hui, pris en étau entre leur famille, leur carrière et tous les petits ou les gros tracas de la vie. Bienvenue dans le monde de Big où ces figurines attachantes, malgré leur minuscule immobilité, vont devoir faire face à de nombreuses situations loufoques et particulièrement drôles...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Concocté à quatre mains par Étienne et Antoine Vanderlick, ce second tome de Big, mettant en avant les histoires de petites figurines sous la forme d’un roman-photo est de retour en cette fin d’année 2019. Et comme on pouvait s’y attendre, les deux frangins Vanderlick élevés aux Nuls, aux Robins des Bois ou à Kaamelot, pendant que d’autres sont biberonnés au Banania, s’en sont encore une fois donné à cœur-joie en nous dévoilant la vie (et les travers) de nombreux personnages dans le monde de l’entreprise ou même de la famille. Ici, point de dessins, mais des photographies de petites figurines mises en scène au milieu de décors faits main. Le lecteur navigue donc entre un roman-photo corrosif, avec un effet tilt-shift façon maquette qui attire tout de suite l’œil. En effet, les prises de vues sont tout bonnement excellentes (le duo utilise un plateau fromage pour pouvoir faire tourner les décors et les personnages) ce qui permet ainsi de donner énormément de relief et de peps aux histoires déjantées, dont le personnage récurrent du happiness manager vaut son pesant d’or ! Oscillant entre comique ravageur, nonsense et humour noir, Big se place d’emblée comme une œuvre originale parfaitement assumée, qui ravira sans aucun doute pas mal de monde. On sent qu’Étienne et Antoine sont parfaitement sur la même longueur d’onde, si bien que leurs nombreuses références font quasiment toujours mouche. Au final, les petites figurines de Big sont un véritable bol d’air frais dans le monde de la bande-dessinée. On trépigne d’impatience à l’idée que les frères Vanderlick continue sur leur lancée pour nous délivrer un troisième tome !
