L'histoire :
Les phalanges de l’ordre glacial : A l’âge de la post-retraite et du 4ème âge, Pervers Pépère s’en vient trouver SuperDupont et lui propose de renouer avec un défi, du temps de leur jeunesse. Ensemble, ils vont sonner chez Robert Bidochon, toujours prêt lui aussi à reprendre du service, malgré l’âge, quoiqu’en pense Raymonde. Ils demandent également à leurs vieux amis de les rejoindre : Bronsky (toujours partant pourvu qu’il puisse baiser des poitrines géantes), Sœur Marie-Thérèse des Batignolles en déambulateur (toujours partante pourvu qu’il y ait du pinard et du shit), Jean-Claude Tergal qui n’en a pas marre de se prendre des râteaux, et Carmen Cru qui emporte sa marmite de pisse-vinaigre. Bref, les pires salopards de la Terre sont de retour pour réveiller les morts et repartir au combat. Mais d’abord, un scrabble, une pomme, un yaourt, un suppo et au dodo, au sein de l’EHPAD dont ils prennent la direction…
S’ensuit une rétrospective de 50 couvertures de Fluide Glacial (1 par année).
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le 1er avril (quelle date !) 1975, Gotlib et sa bande de joyeux lurons créent les éditions AUDIE (pour Amusement Umour Dérision Ilarité Et toutes ces sortes de choses) destinées à publier mensuellement Fluide Glacial, un « magazine de bande dessinée à l'humour décomplexé, qui se moque des clichés et des tabous ». 49 ans plus tard, le magazine existe toujours et s’apprête logiquement à fêter son 50ème anniversaire. Pour l’occasion, Jean-Christophe Delpierre, rédacteur en chef du magazine de 1989 à 2001 puis de 2018 à 2022, retrace la chronologie du magazine en compilant 50 couvertures en pages de droite, commentées en pages de gauche. Certes, vous savez compter : ça fait 12 fois moins de couvertures que la réalité. L’exhaustivité s’étant avérée impossible (ça aurait fait un bouquin de plus de 1200 pages…), l’objectif est de faire hommage à la diversité des dessinateurs de chaque période, et à leurs nuances d’humour particulières – dérisoire, potache, parodique, absurde, grivois, scato, décalé, débile… mais toujours bon enfant. Et puis à chaque décennie, une double page en replace une immense majorité en vignettes. L’ensemble est introduit (en tout bien tout honneur) par une double planche originale de Daniel Goossens, mettant en scène les héros emblématiques et vieillis (voir résumé). Une sacrée belle rétrospective pour un magazine survivant d’une vaste période, riche en délires de toutes sortes. Longue vie à Fluide Glacial !