L'histoire :
Dans les années 70, George Lucas, alors inconnu, consulte son ophtalmo. Ce dernier lui fait lire un panneau avec des lettres blanches qui vont de haut en bas en grossissant sur un tableau noir. Cela lui donnera immédiatement l’inspiration de composer un célèbre générique… Puis tandis qu’il réfléchit à son nouveau film, une saga familiale galactique, il cherche une idée de coiffure pour sa princesse Leïa. Il rentre dans une boulangerie et trouve une idée lumineuse en regardant les pains au raisin et les croissants… Plus tard, il réfléchit aux noms des personnages. Mais sa femme et une copine n’arrêtent pas de bavarder à côté de lui ! Il les envoie piailler sur la terrasse. Soudain sa femme s’adresse à sa copine et dit « Dac’ va dehors ». En voilà un super nom de perso ! Le lendemain, c’est sur la personnalité du mentor de Luke que George butte. Il en cause avec sa femme en marchant sur un trottoir. Sa femme lui conseille d’affliger le maître Jedi d’un défaut de prononciation. A ce moment, George passe devant un SDF qui fait la manche, tenant un panneau « pièce mangé pour famille donner SVP »…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis quelques temps, et a priori pour encore longtemps, un film Star Wars sort sur nos écrans de cinoche chaque année en décembre. C’est l’occasion pour Fluide Glacial de ressortir des cartons – mais aussi des cerveaux bouillonnants de ses auteurs d’aujourd’hui – quelques vannes, dessins et séquences BD parodiques sur ce sujet largement identifié au sein de la culture mainstream. Le numéro mensuel de novembre en kiosques était déjà imprégné de la mythologie cosmique ; c’est donc aussi un recueil à couverture cartonnée qui parait en librairie – et qui fait quelque peu doublon ! Par définition, le résultat de ces exercices collectifs est inégal. Tantôt l’inspiration est un peu téléphonée : tantôt elle est jouissivement décalée. Imprévisible, est la farce. Entre autre : Romain Dutreix nous raconte la saga complète en 2 pages (c’est tordant). Tébo fait bien déconner les persos de la trilogie inaugurale. Julien Solé et Le Gouëfflec imaginent la jeunesse surprise de Jaba. Mo/CDM invente des affiches bidon et formidablement couillonnes. Et puisque grâce à la Force, on ne meurt jamais tout à fait dans Star Wars, feu Gotlib et feu Coyote y vont aussi de leur parodie. Sans oublier Maester jadis inspiré par R2D2 et Yoda. Sans oublier Monsieur le Chien et Pixel Vengeur qui jouent avec les Ewoks dans leurs cabanes sylvestres. Sans oublier Pochep qui relie évidemment la haine de Dark Vador à des pulsions gênantes. Sans oublier les caricatures vulgaires d’Eric Salch. Sans oublier Isa qui confond l’académie des Jedi et la françaâise. N’essayez pas : lisez, ou ne lisez pas.