L'histoire :
Jean de Selys Longchamps le baron belge : Mai 1940, le baron Jean de Selys Lonchamps, jeune officier belge, défend son pays face à l’invasion allemande. Il est repoussé à Dunkerque, mais il faut évacuer. Il retourne se battre en France mais le pays capitule, ce qui n’arrête pas le baron. Hélas, après avoir traversé la France occupée, gagné Gibraltar, puis le Maroc, il est capturé et envoyé dans une prison près de Montpellier. Il parviendra à s’échapper et rejoindra l’Angleterre. On lui propose de devenir pilote de Typhoon pour aller attaquer les trains allemands. Peu de temps après avoir intégré la chasse britannique, il apprend que la Gestapo arrête de nombreux belges. Il demande à son Etat-Major de pouvoir attaquer Bruxelles qui refuse évidemment. Le 20 janvier 1943, après une mission menée avec succès à Gand, le pilote prend l’initiative de se rendre dans la capitale belge et d’aller bombarder le QG de la Gestapo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Monsieur Chien et Julien Hervieux, aka l’Odieux Connard, rendent hommage à leur manière à des combattants qui se sont illustrés par leur bravoure durant les deux guerres mondiales. Avec l’humour qui caractérise les éditions Fluide Glacial, le duo nous raconte entre autre l’histoire de ce soldat népalais qui, bien qu’il ait perdu un œil et un bras au combat, va réussir à repousser 200 japonais. Ou encore ces soldats russes qui vont survivre au gazage des allemands et effrayer leurs ennemis faisant croire à une attaque de zombies. Si la majorité des récits met en exergue des héros, les auteurs se moquent également de l’équipage d’un navire américain, l’USS William D.Porter, qui a multiplié les bourdes. Au terme de chacune de ces courtes histoires, une page constituée de quelques photos d’époque agrémentées d’un texte vient apporter des éléments historiques complémentaires. D’autres faits historiques plus anecdotiques, mais tout aussi surprenants, comme l’utilisation de l’art contemporain détournée en arme de torture, l’exécution d’un cheval pour avoir tué d’un coup de sabot un allemand ou l’histoire de Vaillant, un pigeon voyageur décoré de la légion d’honneur, sont relatés sur une page. Les auteurs forcent évidemment le trait et caricaturent au maximum les protagonistes et les faits d’arme. C’est à la fois divertissant, poilant et instructif.