L'histoire :
Bienvenue dans l'Entreprise. Non, non, nous ne sommes pas dans Star Treck mais au boulot, dans une PME. Comme dans Caméra café, le casting de la société est succinct. Dans l'ordre d'apparition, il y a le patron, appelé « monsieur le directeur », qui a hérité de l'entreprise. Il n'en a pas grand chose à faire, ce qui lui importe c'est le tennis et son employée Berthelot qui, un jour peut-être, cédera à ses avances assidues. Ensuite, vient le DRH, petit homme tranquille constamment fatigué et endormi. Enfin, viennent les employés : Martinez, le mari de Berthelot, voit son patron draguer sa femme et doit perdre au tennis face à celui-ci ; Barbarella, la secrétaire de monsieur le directeur est d'une bêtise crasse. Tout ce petit monde travaille là, ou pas, plutôt pas d'ailleurs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Autant le premier tome de la série dégageait un certain charme, autant le second tome déçoit : la nouveauté est partie. Dans cet album, Serge Dehaes nous ressort les clichés les plus éculés sur la vie de bureau. Ainsi, monsieur le Directeur (il n'a pas besoin de nom, il est juste directeur, de naissance) est incompétent. Il n'a évidemment aucune considération pour ses employés et sa seule passion est le tennis. Sa secrétaire Barbarella est bête mais ravissante. Le Directeur des Ressources Humaines ne doit son poste qu'à son nom Didier-Hubert Rolmops. Il passe son temps à dormir au bureau avec une régularité qui ferait honte à Gaston Lagaffe. L’auteur, Serge Dehaes, abuse ici du lieu commun au premier degré : ainsi, devant un canard économique, monsieur le directeur philosophe : « Grande nouvelle dans les milieux boursiers ! Le Dow Jones a un fils ! Don Johonson ». Bien sûr, on trouvera dans l’album quelques rares petites perles… Mais globalement, il rassemble pas mal de poncifs éculés et pas drôles.
