L'histoire :
- La saga du patineur d’argent : Dans l’immensité de l’univers, au travers des systèmes solaires et des galaxies, erre un personnage étrange à l’humeur tourmentée. Il n’est ni un homme, ni un dieu, mais file sur ses patins au travers de l’espace, luisant de mille feux. Il s’interroge sans cesse sur lui-même et son utilité dans ce vaste monde. Il ne demande, en fait, qu’une seule chose : rencontrer quelqu’un avec qui parler, partager ses doutes et ses angoisses. Au passage, il croise sans le voir un spationaute et lui coupe son lien d’amarrage avec son module…
- Wolfgang Amadeus Quincampoix : Cet homme génial et méconnu vivait au début du siècle dernier. Très vite, il montra des aptitudes pour les sciences et les arts, mais son père préféra l’orienter vers une carrière dans les services administratifs du journal officiel. Il épousa Blanche-Adélaïde, sa cousine, qui avait en lui une confiance aveugle. Ainsi, Wolfgang, pût se concentrer sans contrainte sur ses recherches sur le manque d’hygiène de la société. Une première étape importante lui vint à l’esprit entre deux palpations mammaires d’Adélaïde, celle d’un papier plus résistant qu’il s’empressa d’essayer une fois l’heure du caca venue. Ainsi, Wolfgang étrenna un nouveau papier sans le déchirer, évitant, accessoirement, de se mettre de la merde plein les doigts...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Fluide Glacial rassemblent enfin l’intégralité des albums de Marcel Gotlib comprenant les Rhââ Lovely (3 tomes) et les Rhââ Gnagna (2 tomes), dans une version complétée par une quarantaine de pages inédites. Cet album conséquent, de par son poids, mais surtout de par son concentré d’humour, contient la préface de Maxime Le Forestier, lequel artiste replace dans son contexte toute une époque riche en création graphique et narrative, mais surtout débridée et contestataire, prémices d’une ère riche de la bande dessinée. Dans cette morosité actuelle et liberticide, au sein de laquelle se glisse insidieusement, mais sûrement, la société de demain, il est bon d’avoir quelque rappel à l’ordre ou plutôt au désordre, par le biais de bande dessinée, bien dessinée, et riche d’un humour capable de tout déchirer. Oyé, jeunes lecteurs, ouvrez grands vos mirettes et prenez-en de la graine avec le style à la Gotlib, instruisez-vous de cette substantifique moelle et que l’inspiration s'empare de vous à votre tour. Bref ! L’humour quel qu’il soit ne peut pas faire de mal. Se marrer reste la seule chose que l’on ne pourra jamais nous enlever.
