L'histoire :
Tête percée : Bientôt la rentrée ! Une vraie galère pour Akissi, que seules les allocos de Tantie permettront d’oublier, le temps d’une dégustation en compagnie du copain Edmond. Une petite course en prime et un clou dans le crâne offriront-ils à notre copine un petit répit ?
Rentrée musclée : Aïe ! Aïe ! Le nouveau maître d’Akissi est le terrible Monsieur Adama, un homme qui a la réputation d’être méchant et de ne pas aimer les enfants. Du coup, Akissi ne veut plus retourner à l’école. Elle a surtout peur d’être interrogée. Il y a cependant peut être une solution : son copain Papou semble heureux et le maître ne s’intéresse pas à lui. Pourquoi donc ?
Trajets difficiles : Une nouvelle fois, Akissi ne veut pas aller à l’école. Pourtant, ce matin, il y a un élément de motivation : son papa lui à confié une pièce de 100 francs pour le goûter. Mais le chemin va être mouvementé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après quelques Vacances dangereuses – mais bel et bien terminées – Akissi se voit contrainte dans ce nouveau tome de reprendre le chemin de l’école. Une douloureuse évidence pour notre petit piment d’Abidjan surmontée d’une mauvaise surprise prenant les traits de son nouveau maître, le terrible Monsieur Adama. D’entrée de « jeu », d’ailleurs, ce singulier pédagogue optera pour la franchise en affirmant sans honte qu’il « déteste les enfants ». Il suffira d’ajouter que le bonhomme est passé maître dans l’art de « chicotter » (donner des coups de fouet) ou que le parfum de son haleine est à tomber, pour comprendre dans quelle galère cette « grosse tête » d’Akissi s’est fourrée. Sans vous parler des accidents causés par gourmandise, des pièces pour le goûter perdues sur la route en plein trafic automobile, des « recettes » pour nager qui ne fonctionnent pas… Bref de l’action, du rythme, des petits malheurs et toujours des solutions (un coup de « Fludilax » ?...) animent ces 7 nouvelles petites histoires parfaitement accessibles à un public âgé de 6 à 12 ans – en particulier. Difficile de ne pas résister, tout comme 40 000 lecteurs déjà, à ce petit tourbillon sur pattes pétri de malice et soumis aux même tracas – coloration africaine en prime – que ses copines lectrices. D’autant qu’une nouvelle fois, les dialogues font mouche, que le casting de protagonistes est parfaitement trouvé et que le trait de Mathieu Sapin se veut attentif à mêler séduction – à l’égard du public cible – rythme et mouvement. Une série qui creuse en tous cas malicieusement et surement son joli petit sillon.