L'histoire :
Barbara Wolf et son amie Marianne Michels profitent d’une belle journée pour se reposer à Saint-Malo. Elles ne se doutent pas un seul instant que deux tueurs épient leurs faits et gestes. En fin de soirée, alors que Marianne regagne sa voiture pour rentrer chez elle, les malfrats décident d’agir. Mais l’affaire tourne mal. Ils tuent celle qu’ils ne devaient qu’enlever. Affolée, Barbara, qui a assisté à toute la scène, prévient aussitôt la police. Mais les agresseurs font disparaître le corps de la jeune femme. Quelques jours plus tard, les cadavres de ces derniers sont retrouvés dans leur voiture calcinée. L’inspecteur Degimbol doit donc élucider un meurtre sans mobile, sans indice, sans assassin et sans cadavre !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis sa création il y a 5 ans, la collection Bulle Noire s’est enrichie de plus de 70 albums ! Hélas, il faut croire qu’un tel rythme de parution ne va pas sans un certain relâchement au niveau de la sélection des œuvres. Meurtre sans mobile inaugure donc sans surprise une nouvelle série bien peu palpitante. Au dessin, Bruno Marivain affiche un style neutre à la mise en couleurs terne et insipide. Au niveau de l’écriture, aucun personnage de l’album ne retient vraiment l’attention, si ce n’est l’inspecteur Degimbol, seul pourvu d’une personnalité un peu travaillée. Ce scénario très standard se lit facilement mais sans réel plaisir. Et Maingoval conclue sur une phrase qui se veut alléchante : « Je vous parie qu’on va à nouveau essayer de tuer Barbara Wolf. Mais bon sang, pourquoi ? » Franchement, on désire à peine le savoir.