L'histoire :
Tina se lève de bonne humeur. Franck lui a envoyé un texto. Depuis qu’ils sont ensemble, elle est sur un petit nuage. D’autant qu’il prend le bus avec elle. Mais arrivés au lycée, ça se complique, parce qu’ils cachent leur relation. Tina doit subit le flirt de Franck avec la sexy Barbara, alors qu’elle et Eloïse se font rabrouer par le groupe de la détestable blonde. Grâce à elle, Franck apprend néanmoins qu’un nouveau tremplin rock doit avoir lieu dans une MJC. Eloïse doit se charger de les inscrire en secret, mais elle tombe à nouveau sur Barbara, venue inscrire son groupe ! Elle fait croire qu’elle est venue écouter un group de métal, les Darkest Death Dealers, dont le chanteur, Nyls, grand, blond, beau et ténébreux, lui donne son numéro… Quand elle raconte ça au groupe, ils décident finalement de prendre un manager pour leur éviter ce genre de déboires à l’avenir. Alors que Baptiste cache de plus en plus mal son agacement de voir Franck et Tina ensemble, Eloïse revoit Nyls, et ils sortent ensemble.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, Grimaldi et Cattish tapent assez juste dans la vie de ce petit groupe d’ados. Les relations amoureuses sont compliquées : Tina est folle amoureuse de Franck qui flirte avec d’autres ; tout le monde croit que Baptiste est gay, mais il est amoureux de Tina et n’ose pas bouger. La seule préservée jusqu’alors était Eloïse. Fraîche, enjouée, légère, elle aime la vie, mange des glaces énormes, est un peu ronde… Mais quand ce grand et mince rocker s’intéresse à elle, elle commence à se dénigrer, à avoir des complexes, se couper de ses parents et de ses amis… Les auteures abordent avec intelligence le problème de la perversion narcissique, même si (attention spoiler) le dénouement est un peu facile, légèreté du ton de la série oblige. Et on n’en est pas mécontent, tant la transformation de la douce et fun Eloïse en gothique coincée fait mal à voir. Pour le reste, les dessins très modernes, orientés manga, sont dynamiques et colorés et parlent bien aux nouvelles générations. C’est facile à lire, le message est important et passe bien. Et puis, cette petite bande gagne encore un concours… Mais jusqu’où s’arrêteront-ils ?
