L'histoire :
C’est l’heure du chocolat chaud dans la famille au sein de laquelle vit Chi. Toujours curieux de faire de nouvelles expériences gustatives, et malgré la plâtrée de croquettes qu’il vient d’avaler, le chaton plonge son nez dans la tasse du papa, à l’insu de ce dernier. Il lèche… Beurk. Chi prolonge ses expériences gustatives en croquant le carton d’une boîte de croquettes dépassant du sac de courses. Re-Beurk. Puis il croque à pleine gueule dans un chou. Trop gros. Il manque de rester coincé. Finalement, c’est l’odeur d’un pancake chaud plein de beurre qui l’attire définitivement. Le petit Yohei le tient au bout de sa fourchette et s’apprête à l’engloutir. Yosei est partageur et refile un petit morceau à Chi… qui apprécie tellement ce goût qu’il se permet de choper le pancake en entier avec ses griffes au grand dépit de Yohei ! Plus tard, Chi entend à travers la porte de la salle de bain les rires de Yohei et de son papa qui prennent un bain. Ils ont l’air de bien s’amuser dans toute cette eau si repoussante. Chi ose passer une truffe au-dessus de la baignoire et plonger une papatte dans l’eau. Horreur, c’est mouillé ! Paniqué, il s’enfuit en détalant dans l’appartement… avant de revenir à la charge quelques minutes plus tard. Le chaton s’apprête à subir le premier accident gravissime de sa vie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, c’est dingue ce qu’on peut raconter comme situations futiles du quotidien… vécues et vues à travers les yeux d’un chaton qui découvre la vie au sein d’un petit appartement. C’est le concept de cette série manga, jadis publiée au format manga, et qui trouve sa seconde vie dans un format franco-belge : anthropomorphiser les réactions du chaton face à n’importe quel élément nouveau, au regard de notre psychologie humaine. Dans ce troisième opus, Chi fait des expériences gustatives, découvre l’horreur d’une plongée dans une baignoire d’eau chaude, se niche contre son petit maître pour dormir, découvre que les humains ont parfois autre chose à fiche que de le gratouiller, joue avec les crayons du père de famille, et fait la connaissance d’une créature monstrueuse : le gros chat gourmand du voisinage. Bref, c’est tout tendre, tout meugnon-meugnon : tout ce qu’il faut pour ravir les lecteurs zé trices fleur-bleue, jeunes ou fan de lol-cats sur Internet. D’une simplicité et d’une douceur déconcertantes, le dessin est néanmoins parfaitement raccord avec l’intention narrative. Toujours lisible dans sa forme, il est un peu moins convaincant concernant les réactions systématiquement exacerbées du chaton, au panel expressif limité.