L'histoire :
Sha Amurath fête dignement sa victoire sur le peuple kozaki. Il a encore gagné une grande guerre et sa puissance ne cesse d'augmenter. Pourtant, une de ses femmes esclaves a profité de l'euphorie et de la fête pour essayer de s'enfuir. De nombreux soldats partent à sa recherche et la pourchassent sans relâche. Même Sha en personne mène une expédition pour la retrouver. Personne ne peut trahir le chef suprême et il finit par retrouver la fugitive. Il va faire payer à Olivia tout ce remue-ménage mais l'esclave refuse de le suivre. Il va encore lui falloir utiliser la force et la violence pour la calmer. Alors qu'il se saisit de son poignet, un homme s'oppose à lui. Il est armé d'une épée et son torse nu dévoile des muscles saillants. Son regard est impitoyable. Ce barbare est ravi, car il rêvait de rencontrer Sha Amurath. Il a fait la guerre contre ses soldats et il a perdu aux côtés de ses amis kozaki. Il veut désormais faire payer cela au seigneur d'Akif. Sha ne tremble pas devant cette nouvelle menace et se précipite vers le guerrier, sabre au clair. Le barbare évite facilement le coup et engage le combat. Sa détermination, la rage de ses coups et la Force de ses bras suffisent à lui faire gagner le combat. L'étranger pourfend son ennemi sans sourciller et lui coupe la tête, ravi de s'être vengé. Conan se rapproche ensuite de la jeune Olivia...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La reprise de la série par Glénat permet à différents auteurs d'adapter des nouvelles du célèbre Conan le barbare. Dans ce tome six, Virginie Augustin se charge de tout, en autrice complète. On retrouve les grands thèmes classiques qui font la force de cette collection : combats spectaculaires, ennemis brutaux, survie sauvage... Conan se retrouve cette fois dans une forêt vierge hostile, de laquelle il va essayer de sauver une jeune fille de ses ravisseurs. Le récit est peut-être moins original que les autres, mais il y a quelques belles surprises, notamment avec cette fameuse jungle de tous les dangers, un thème récurrent des récits d'aventure. La magie est encore présente avec l'étrange temple qui abrite des momies inquiétantes. On suit donc le Cimmérien avec grand plaisir, d'autant que Augustin fait des merveilles au dessin. C'est le propre de cette collection qui propose des adaptations de qualité d'un point de vue graphique. L'écriture de Robert Ervin Howard est parfaitement adaptée grâce à une mise en scène de qualité. On sent la sauvagerie de la forêt, la force immense de Conan et la douceur fragile de sa nouvelle amie. Les couleurs sont aussi travaillées et nous plongent dans un monde fascinant. Les scènes fantastiques et les cauchemars sont des moments également pleins de virtuosité. Le véritable souffle de l'aventure !
