L'histoire :
Toujours au cœur du ventre du plus terrifiant dragon que la terre ait porté, la guerrière Xiu croise la route de la mère de Phylogène qui lui révèle tout de la naissance de son fiston et du rôle qu’il a à jouer dans cette quête insensé visant à éliminer la bête. Hybride né de l’amour entre humain et dragon, Phyl s’est vu retirer sa pierre de dragon à la naissance, afin d’éviter la convoitise de personnes mal intentionnées, mais aussi afin d’empêcher que sa pierre n’attire l’attention des dragons. Afin que le pouvoir de la pierre soit neutralisé, le père de Phyl est allé la placer dans le cœur du roi des dragons, perdant la vie en réalisant cet exploit… Or aujourd’hui, Phylogène doit récupérer sa pierre et l’utiliser afin de redécouvrir les secrets de la reproduction et de la naissance des dragons et ainsi sauver l’avenir des créatures ailés. Or la seule personne à pouvoir récupérer la pierre dans la fournaise qu’est le cœur d’un dragon, c’est Udo, tueur de dragons et descendant du célèbre Siegfried, ayant conclu il y a des siècles un pacte avec le terrible Fafnir permettant à sa descendance de posséder une résistance hors du commun face aux flammes draconiques. Maintenant que les choses sont remises à plat, il reste à retrouver les traces de Phyl et Udo, afin qu’ils accomplissent leur destinée respective…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome davantage centré sur Udo et un second sur Xiu, c’est fort logiquement que ce tome final s’attarde principalement sur Phylogène dit Phyl. On découvre ainsi la naissance du personnage, ainsi que la véritable raison de l’expédition dans le ventre du dragon. C’est également l’occasion de découvrir les véritables motivations de Phyl et ce qu’il attend de cette folle aventure. Signant toujours le scénario, Mathieu Gabella n’oublie pas pour autant d’alterner les révélations de puissantes scènes d’action. Il offre même un final efficace à la hauteur de l’histoire. L’équilibre entre actions et révélations se montre d’ailleurs plus efficient que dans l’album précédent. Aux dessins, Christophe Swal continue de nous en mettre plein la vue avec sa mise en images de dragons et autres soldats lézards. Les scènes d’action sont elles aussi de très bonne facture et montrent la violence comme l’urgence des événements. Bref des graphismes d’heroic-fantasy classiques mais diablement efficaces. L’ensemble est mis en couleurs par l’expérimenté Simon Champelovier. Le trio a ainsi proposé une trilogie prenante, mélangeant Histoire et mythe au cœur d’une fiction de qualité.
