L'histoire :
Un groupe d’hommes et de femmes est en route dans une galère pour être offerts comme esclaves par le roi d’Athénée au suzerain de Cnossos. Mais, alors que la terre est enfin en vue, le bateau se fait attaquer par des pirates qui en prennent rapidement le contrôle. Dans la mêlée, seuls Pylos et Asinée, deux futurs esclaves, ont la présence d’esprit de sauter dans l’eau pour rejoindre la côte à la nage et recouvrer leur liberté. Hélas, Pylos se fait rapidement attraper par la police locale et se retrouve emprisonné. Il devient, comme beaucoup d’autres, esclave de Callicès, un des ministres de la reine de la ville. Ce dernier lui propose alors de participer aux épreuves sportives qui se déroulent bientôt. La Reine elle-même y assistera… De nombreux siècles plus tard, la ville de ces aventures est devenu un haut lieu de fouille archéologique. L’enjeu est de découvrir comment une civilisation aussi évoluée a pu disparaître si totalement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Les déesses, Michel Pierret au scénario, concocte une intrigue à deux trames, séparées par quelques 3500 années d’histoire, pour nous tenir en haleine. Le résultat est tout à fait conforme à l’esprit de la collection dans laquelle il est édité : classique en tous points. Hélas, les dialogues sonnent parfois faux, notamment à cause de la manie de faire exprimer tout haut les pensées de ses personnages. Fait rare, les situations évoluent peut-être également un peu trop vite. En un album, il se passe autant de choses que dans 2 ou 3 tomes de la plupart des autres séries ! L’intrigue se déroule en tous cas de façon un peu facile. En 2 jours, Pylos, un parfait inconnu, trouve le moyen de se glisser dans le lit de la Reine !!! (NDLA : non, ce n’est pas de la jalousie) Au dessin, Jacques Denoël livre un travail honnête mais parfois un peu trop vite réalisée. On peut lui reprocher une certaine inadéquation entre les expressions des personnages et ce qu’ils sont censés ressentir. Et bien que sa mise en couleur nous transporte aisément dans cette chaude époque reculée, le résultat global reste moyennement convainquant…
