L'histoire :
Kay, une jeune danseuse, participe à un casting pour un emploi dans une émission de télévision. Elle tape dans l’œil du directeur artistique de la chaine. Souhaitant la recruter, il demande à la belle de le suivre dans son bureau pour un changement de sous-vêtements, car le string serait la clé de l’audimat. Kay finit juste d’enlever sa culotte quand deux personnes cagoulées et armées débarquent dans le bureau du directeur. Menottés, les deux captifs partent pour un long périple en voiture afin d’être présentés au chef des tortionnaires : Robespierre. Pendant le trajet, la jeune femme parvient à s’échapper grâce à sa souplesse de danseuse et trouve refuge dans une ville abandonnée, poursuivie par ses ravisseurs. Un simple d’esprit errant dans cette ville déserte voit arriver l’équipe de Robespierre et met tout en œuvre pour les éliminer et protéger la belle Kay. En échange de ce providentiel sauvetage, l’étrange personne demande une simple faveur à la belle en détresse : goûter le fruit défendu… Pendant ce temps, Robespierre prépare sa guillotine pour couper la tête de tout les peoples de la planète. Son projet : lancer une nouvelle révolution !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Glénat poursuivent la réédition de l’œuvre de l’artiste Italien Milo Manara. Demain l’apocalypse regroupe deux histoires du dessinateur parues dans les années 2000 : Révolution et Piranèse, la planète prison. Le maestro de la BD érotique nous propose de suivre dans ces deux histoires les aventures d’une belle et plantureuse jeune femme (très peu vêtue). L’héroïne est diablement sexy et montre son sexe dénudé à la moindre occasion. Pourtant, loin du sexisme que l’on pourrait soupçonner en première lecture, Manara fait de sa muse une femme forte, insoumise et à l’aise avec sa féminité : un véritable exemple de féminisme. Ces deux récits sont vraiment intéressants et bien rythmés, mais il est quand même dommage que les scénarios ne soient pas plus étoffés. Il y aurait eu pourtant matière à faire deux bons volumes d’une centaine de pages, malheureusement nous suivons plutôt deux petites nouvelles et c’est assez frustrant. Mention spéciale à une scène réellement WTF? (ndlr : What The Fuck?) : celle de la planche surréaliste où un extra-terrestre pénètre sa femelle mi-baudruche mi-esclave… Après tout, qui sommes-nous pour juger de la sexualité alien ?
