L'histoire :
Le petit et chétif barbare à tronche d’ahuri avance dans un jeu vidéo en forme de jungle. Il trouve soudain un pistolaser muni d’un mode d’emploi. Visiblement, la fonction de cette arme est soporifique. Le barbare continue son chemin en suivant le sens de la pancarte qui lui indique où se situe la princesse à sauver. Il la trouve attachée à un poteau d’exécution, criant « Hiiiiiii » parce qu’un gros, grand et immonde Blork gris monte la garde devant elle, avec un javelot à la main. Pour éviter de perdre son temps en palabres, le barbare fait immédiatement usage de son pistolaser. Comme attendu, le monstre baille et s’endort immédiatement. Ce qui n’était pas attendu, c’est que l’immense et lourd crâne du blork parte en arrière et vienne écraser la princesse contre son poteau. Son crâne à elle explose dans une giclée de sang. Game over.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Et de 16. Que dire de plus sur une série de gags aux principes désormais bien connus, qui empile sans broncher une nouvelle fournée de 41 gags gores à souhait (43 planches, mais deux gags sur 2 planches). Le mécanisme ne change pas d’un iota : sous les crayons humoristiques de Midam et Adam, le petit barbare doit progresser dans son jeu vidéo, soit pour délivrer une princesse nunuche, soit parce qu’il faut bien avancer dans la vie. Or il doit éviter les pièges sans cesse plus inventifs les uns que les autres. Et il doit aussi éviter de se faire croquer par les blorks, des créatures patatoïdes couverts de pustules et remplis de dents. Pour cela, il peut trouver des armes ou se servir des objets disposés sur son chemin. Mais évidemment, ce faisant, il fonce tête baissé dans tous les pièges imaginés par les concepteurs du jeu, alias les scénaristes de cette BD. Et donc lui ou sa promise meurent systématiquement d’horribles manières. Explosés, éviscérés, découpés, empalés, etc. Lesdits scénaristes peuvent indifféremment être Midam (le génial créateur du concept), mais aussi le lecteur quidam de tout âge et de toute planète, qui aurait posté une super idée exploitable sur le site www.gameoverforever.com. La sélection et la réalisation sont toujours efficaces, même si, évidemment, on note une certaines propension aux pièges à être de plus en plus tarabiscotés, ou capilotractés. Boum. Srpuitch. Game over.