L'histoire :
Géronimo Stilton a invité sa famille (Téa, Benjamin, Pandora et Traquenard) à un spectacle de cirque. Tout va bien, jusqu’à ce que le Monsieur Loyal du cirque Topeil désigne Géronimo pour participer au numéro final de voltige des jumeaux Piedléger. Après plusieurs acrobaties périlleuses, il est projeté dans le canon et se retrouve dans le Laboratoire du Professeur Volt. Celui-ci vient de découvrir que les chats pirates sont partis dans le passé, direction Cap Canaveral, juste avant le 16 juillet 1969, date du premier atterrissage sur la Lune. D’après lui, ils cherchent à voler une technologie spatiale pour conquérir la Lune. Pour contrecarrer leur projet, Géronimo et Traquenard vont donc devoir aller sur la Lune. Après une souris de tests (qu’ils réussissent haut la patte !), les deux cousins sont maintenant prêts : l’aventure peut commencer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Satanés chats-pirates ! Décidément, ils ont toujours une idée derrière les poils. Après le Far West, la Renaissance et l’Antiquité notamment, ils s’attaquent cette fois-ci à la Lune et à sa face cachée. Tout un programme ! Heureusement, le vertueux Géronimo Stilton veille au grain. Clairement destiné à un jeune public, cette série repose sur un équilibre entre aventure, humour et pédagogie. En effet, des balises historiques sont disséminées ci et là, cette fois pour informer le jeune lecteur sur l’histoire de la conquête de la Lune. Pour l’aventure, il faut faire confiance à une intrigue bien rodée : les vilains chats veulent changer le cours de l’histoire et les gentilles souris sont là pour les en empêcher. Le ressort comique est assuré par Géronimo (il a peur de tout et se retrouve malgré lui embarqué dans des histoires rocambolesques) et Traquenard (fondu de fromage, ne résiste jamais devant une belle tranche). Côté scénario, les ficelles narratives sont grosses comme des cordes d’amarrage. Le dessin zoomorphique colorisé à l’ordi fait le job sans pour autant être exceptionnel. À la lecture de cette bande dessinée, on ne peut s’empêcher de penser aux aventures d’une autre souris prénommée Mickey. Mais on en est loin, très loin…