L'histoire :
Géronimo Stilton et sa petite famille s’exercent au golf, où ils croisent coup sur coup le grand-père Honoré et le cousin Traquenard. Le premier lui reproche de ne pas travailler au journal qu’il lui a légué ; le second lui tire une balle en pleine tête, car il est très maladroit. Pour éviter de s’en prendre une autre, Géronimo plonge dans un plan d’eau, d’où il ressort avec une grenouille robotique sur la tête. Cette grenouille est le dernier moyen high-tech qu’a trouvé el professeur Volt pour appeler son ami à la rescousse. Car les chats pirates se sont projetés une fois de plus dans le passé : il y a 40 000 ans, dans la vallée de Neander, en Allemagne, certainement pour y intervenir de préjudiciable manière. Ni une ni deux, Géronimo et sa petite troupe embarquent à bord du Ratonautilus pour intervenir en cette ère du pléistocène, également appelé « âge de glace » en raison de la rigueur climatique extrême de cette époque. Pendant ce « temps », les chats pirates ont déjà été en contact avec les hommes de Neandertal. Ils les ont même épaté avec le flash d’un appareil photo, si bien qu’ils sont désormais considérés comme des dieux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce cinquième opus des aventures temporelles de Géronimo Stilton, nos héros muridés (famille des souris) se téléportent il y a 40 000 ans, soit sous le Pléistocène. Si ce terme vous laisse pantois, pour bien vous situer l’ère, il vous suffit de regarder les films d’animation L’âge de glace : c’est exactement ce contexte. Le titre, ainsi que le visuel de couverture y font évidemment référence, à la limite du plagia marketing. L’aventure en elle-même ne recèle aucun mystère pour les parents qui liront la BD à leur progéniture. La recette narrative est en effet respectée à la lettre : après une intro contemporaine sans importance, le professeur Volt convoque ses aventuriers car les chats pirates projettent encore de tirer profit d’un voyage temporel. Nos héros embarquent donc dans la machine à voyager dans le temps, vivent quelques mésaventures qui leur permettent de faire des apartés pédagogiques et boutent les vilains chats hors de cette époque. Ladite structure scénaristique récurrente rassure néanmoins les plus jeunes : ils savent globalement à l’avance ce qu’ils vont trouver et se réjouissent du rythme pétaradant de ces pérégrinations bondissantes. Les focus didactiques s’intéressent quant à eux à la vie des hommes de Neandertal, leurs outils, leurs us et coutumes, le climat et les principales bestioles qu’il était possible de croiser.