L'histoire :
Géronimo Stilton et sa petite famille se rendent au salon de la gastronomie, où le cousin Traquenard est black-listé à l'entrée, en raison des exactions culinaires qu'il a commises l'année précédente. Or une fois encore, Traquenard ne peut réprimer sa sévère déviance gourmande sur un stand de fromage. Néanmoins, une petite voix grésille en provenance d'une tome géante : il s'agit du professeur Volt qui les convoque en toute urgence dans son laboratoire. Pour ce faire, il a prévu un accès toboggan depuis l'intérieur d'une marmite... et aussitôt nos héros souris se retrouvent devant le formidable tempographe de Volt. L'urgence est une nouvelle fois dictée par les chats pirates, qui ont voyagé dans le temps jusqu'au Japon de l'année 1603, sous l'ère Edo, certainement pour y détourner le passé à leur profit. Géronimo, Téa, Pandora, Benjamin et Traquenard embarquent donc dans le Ratonautilus avec des vêtements d'artistes ambulants de l'époque, direction Edo en 1603. Ils arrivent à proximité des murailles de l'actuelle Tokyo et apprennent de la bouche de villageois que le secteur est alors contrôlé par le shogun (général en chef) Tokugawa Ieyasu. Les villageois se méfient des incendies et apprécient le théâtre Nô... à tel point qu'il est demandé à Géronimo, puisqu'il est troubadour, une petite prestation artistique...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette douzième aventure de Géronimo Stilton, cap est mis sur le Japon médiéval, où nos héros souris vont se confronter à toutes les images d'Épinal de l'époque : samuraïs, shogun, théâtre Nô, Kabuki, font Fuji, organisation de la société de castes... Comme d'habitude, à chaque fois qu'un nouvel élément de la sorte intervient, un encadré didactique apporte aussitôt son lot de précisions culturelles à l'attention des têtes blondes qui auront le courage de ne pas les zapper. Spécifiquement dans ce tome, les mots et noms à consonances nippones n'aident pas toujours à retenir les leçons (ex : après la bataille de Sekigahara gagnée par Tokugawa Ieyasu, les Fudai Daimyo réclamèrent des fiefs au shogun et devinrent des Tozama Daimyo). Sans doute y avait-il des destinations historiques plus accessibles et utiles aux enfants (de 8 à 12 ans, en gros). On irait volontiers visiter Charlemagne et l'invention de l'école, par exemple... Mais la licence de cette série à vocation internationale impose sans doute quelques axes cosmopolites. Pour le reste, l'aventure reste archi-téléphonée, les rebondissements faciles, le dessin zoomorphique simple et coloré, et les chats pirates finissent évidemment gros-Jean-comme-devant.