L'histoire :
Au centre sportif de la ville de Sourisia, Géronimo Stilton s'entraine en compagnie de son neveu Benjamin, de son amie journaliste Patty Spring et de l'athlétique Chacal. Ils y retrouvent le cousin Traquenard, qui tient le rôle d'un gardien de hockey, dans des buts de foot. Soudain, une pluie de balles et de ballons de toutes sortes s'abat sur eux. Chacun se révèle être en fait un émetteur relié au professeur Volt, qui les réclame de nouveau en urgence. Par l'intermédiaire d'un casier dans les vestiaires, ils rejoignent son laboratoire secret, au terme d'un long tunnel. Là, Volt leur explique que les chats pirates sont encore en train de faire une incursion sauvage dans l'Histoire : ils se sont rendus en 1896, à Athènes, pour les Jeux Olympiques modernes, rénovés par le baron Pierre de Coubertin. A tous les coups, ils envisagent de participer aux épreuves avec leurs équipements modernes, afin de ravir les médailles et ainsi y gagner en prestige ! Aussitôt, Géronimo et ses amis embarquent donc à bord du ratonautilus, leur navette à voyager dans le temps. Les voilà en avril 1896, à la veille de l'ouverture des JO, où ils comptent participer eux aussi. Mais pas pour gagner : juste pour restreindre les viles ambitions des chats...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les jeux olympiques de Londres, durant l'été 2012, représentaient sans doute une occasion d'aventures à ne pas louper pour les auteurs de Géronimo Stilton dans sa version BD (il existe aussi en dessin animé). Rappelons qu'en albums, cette série jeunesse répond à chaque tome au même schéma : 3 méchants chats pirates voyagent dans le temps pour détourner l'Histoire à leur profit ; en réaction, Géronimo et ses amis souris voyagent eux aussi dans le temps pour éviter pareille catastrophe. Pour autant, pas question de renvoyer Géronimo sous l'antiquité des jeux grecs, étant donné que cette période faisait déjà l'objet du tome 2. Nos héros se rendent donc à Athènes, l'année de la rénovation des JO par le baron français de Coubertin, soit à la toute fin du XIXème siècle, une époque déjà plus originale au sein de la série. Comme d'habitude, des parenthèses didactiques permettent de délivrer quelques infos sur ces Jeux modernes. Ces encadrés reviennent notamment sur l'origine du « marathon » et nous apprennent que seuls les hommes pouvaient participer ou qu'on ne décorait pas les vainqueurs de médailles, mais de monnaie. Est-il besoin de préciser qu'au terme d'une épreuve de natation, d'haltérophilie et de course à pied, l'équipé de Géronimo sera couverte de succès ? Soulignons aussi que la narration et le dessin ont sensiblement évolué : plus aérés, moins denses en évènements et en phylactères... Faut-il y voir un désir de coller aux modes de lecture du public cible ou la précipitation de paraître impérativement en amont de l'ouverture des JO 2012 ?