L'histoire :
A bord de sa Citroën bleue, Gil Saint-André se rend à l’aérodrome de Corbas pour prendre son avion. Il reçoit alors un appel surprenant d’un inconnu qui l’avertit qu’une personne mal intentionnée lui veut du mal. Evidemment, ce mystérieux inconnu lui demande la somme de 200 000 euros en échange d'informations sur qui veut le tuer. Gil ne se laisse pas amadouer par ce maître-chanteur et lui raccroche au nez. Il arrive à l’aérodrome, d’où il doit s’envoler pour Toulouse. Sur place, il s’assure auprès de son mécanicien que son petit avion est opérationnel pour le vol. Celui-ci lui montre alors une carte postale qu’il vient de trouver dans le cockpit. Gil tombe des nues en lisant le petit mot écrit dessus : « Souviens-toi de l’Ariège, salopard ! ». Tout de suite, cette carte l’intrigue et il se demande si elle n’a pas un lien avec l’étrange coup de fil précédent. Il demande encore une fois au mécanicien si son avion est bien opérationnel pour son vol. Il est bien décidé à décoller. Après avoir fait les contrôles d’usage, il amorce son décollage, mais son avion devient incontrôlable, puis il termine sa course au bout de la piste dans le grillage. Heureusement, Gil a eu plus de peur que de mal…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jean-Charles Kraehn orchestre le 14ème album des aventures de son riche homme d'affaire Gil Saint-André. Cette fois, son héros à la DS bleue est victime d’une drôle d’affaire de vengeance qui va le mettre en première ligne. En effet, Gil est la cible d’un maître-chanteur qui, contre de l’argent, est prêt donner le nom de la personne qui veut l’assassiner. Cette affaire de chantage va conduire Gil et sa petite amie policière Djida à se méfier, d’abord, mais aussi à prendre les devants pour résoudre le mystère. Evidemment, rien ne se passe comme prévu. Gil va se trouver dans une situation très inconfortable dans laquelle ses amis vont jouer une rôle très important. On en dira pas plus pour garder le suspense de ce scénario bien construit, dans lequel les rebondissements ne manquent pas. Au dessin, Chrys Millien propose un trait hyper réaliste pour mettre en image ce récit. En effet, les personnages soignés évoluent dans des décors millimétrés, proches de la photographie. Son trait reste efficace, fluide et dynamique, donnant au scénario sa pleine expression. Le détail des lieux est si réaliste que l’on peut facilement reconnaitre les endroits dans lequel l’histoire se passe, à quelques détails près.
