L'histoire :
- Mickey et le mystère de Tap Yocca VI : Mickey flâne dans la rue, tout en admirant sa dernière acquisition, un chapeau tout neuf. Il croise alors un mendiant qui fait la manche et demande une pièce pour acheter un caramel troué. Mickey lui donne une pièce, puis réalise que ce mendiant est certainement un farceur. Le voilà d’ailleurs qui repasse et jette à Mickey un caramel. Puis ce farceur mendiant continue de faire des pitreries et des farces aux gens qu’il croise…
- Mickey et le Dingotarzan : Le professeur Lyon fait une conférence sur l’Afrique Noire. Il raconte les dangers de la jungle pour ceux qui essaient de percer ses mystères. Mickey et Dingo assistent à son récit, des plus palpitants. Il montre les images exceptionnelles prises dans le territoire de M’Banghi, un lieu dans lequel se trouvent des paysages magnifiques. Puis soudain, apparaît le clou du spectacle : une espèce de singe qui se déplace de liane en liane en poussant des hurlements incroyables. Cet homme-singe a étrangement les mêmes traits que Dingo…
- Picsou attrape la Dollaricelle : Dans sa salle des coffres, Picsou adore faire de la plongée au milieu de ses pièces. Pour lui, c’est le bonheur total, il se régale à attraper de gros billets de banque. Soudain, quelqu’un frappe à sa porte, qui a vraisemblablement quelque chose d’important à lui dire. Picsou prend peur et se met sur la défensive. L’inconnu insiste en disant qu’il peut le sauver de la Dollaricelle, un dangereux parasite qui s’attaque à l’argent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Glénat présentent un second volume d'aventures de Mickey, Dingo, Picsou et Donald, dessinées par le maître italien des canards et des souris, Romano Scarpa. A l'époque, ce dernier s’inspire déjà des histoires de Carl Barks et développe de nombreuses aventures dans sa lignée. Ce volume rassemble donc les « grandes » (les plus emblématiques ?) histoires des années 1956/57, classées dans un ordre chronologique de parution. La particularité de Scarpa, c’est de dessiner autant d’histoires mettant en scène Mickey que Donald et Picsou. Son style graphique reste très classique, proche de celui de Barks et Gottfredson. Les dessins sont dynamiques, fluides et fournis en décors. Les histoires sont brillantes d’ingéniosité, l'humour et l'aventure rythment chaque récit, emmenant le lecteur dans des univers à chaque fois différent. Bien sûr, en fin d’album, se trouve un portfolio consacré à Romano Scarpa, riche en documents iconographiques et en informations culturelles, telles que des planches originales en noir et blanc en langue italienne. L’auteur italien Guido Martina collabore avec Scarpa dans ses débuts pour lui écrire ses premières histoires. Un portait lui est aussi consacré. Le lecteur fera une véritable plongée dans la mentalité et les méthodes des années 50, au sein de l’univers des scénaristes de l’époque italienne. Le rythme de parution de cette nouvelle série de recueils sera de trois volumes par an. Une belle collection en perspective...