L'histoire :
Le tour du monde en 80 défis : A Donaldville, c’est l’effervescence. Les journaux ne parlent que du défi lancé par Picsou contre son rival Flairsou. Donald apprend par la presse cette nouvelle et se rend immédiatement chez son oncle pour en savoir plus. Le défi consiste à faire le tour du monde en 80 jours et Picsou compte sur son neveu Donald pour l’y aider. En effet, le voyage devra s’effectuer au plus vite et surtout à moindre frais. Pour ce faire, Picsou a un atout dans sa manche : démarrer la course en barque avant Flairsou grâce à l’énergie de Donald…
Oncle Picsou veut l’urne à facettes : Le professeur Donald Dingue se trouve dans les ruines de l’antique Doropolis à la recherche d’un trésor archéologique. Après quelques déboires et trouvailles infructueuses, le professeur tombe sur une vieille chaussée antique et il remarque une dalle soulevée. Piqué de curiosité, il parvient à enlever la dalle pour voir ce qu’il y a dessous. Il tombe alors sur une urne, à facettes. Il sait pourtant que les urnes antiques doropoliennes sont toutes rondes. Déçu, il garde quand même l’objet afin de l’offrir en cadeau à son cousin Picsou…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce onzième tome de l’intégrale consacrée aux meilleures des grandes aventures de Romano Scarpa rassemble des histoires de Mickey, Donald et Picsou publiées durant les années 1964 et 1965. La première aventure présentée est d’ailleurs un clin d’œil aux jeux olympiques de Tokyo de 1964, puisqu’elle raconte les péripéties de Mickey et Dingo au Japon pour les olympiades de Tokyo. A noter aussi, une aventure palpitante de Donald et Picsou et de leur cousin le professeur Donald Dingue, découvreurs d’une urne antique d’une valeur inestimable qui va faire des jaloux. Enfin, une autre aventure à retenir ne va pas laisser indifférent, celle de Picsou et l’orus negrus. En effet, afin d’exterminer les mites qui pullulent dans son dépôt – et qui grignotent au passage ses billets de banque – Picsou envoie ses neveux en quête d’une substance merveilleuse éloignant les mites, l’orus negrus. Le dessin de Romano Scarpa reste d’une efficacité redoutable pour dessiner les personnages de Disney. Il allie finesse, fluidité et dynamisme dans chaque aventure réalisée. Enfin, la fin du tome, comme à chaque fois, comprend un portfolio et quelques histoires courtes inédites. Avis aux amateurs.