L'histoire :
Oncle Picsou et la mine de laine : Les nouvelles sont bonnes pour les affaires de l’oncle Picsou. Il prévoit une campagne d’automne florissante dans le textile car le cour de la laine ne fait qu'augmenter. Il investit et passe commande de dix mille tonnes de laine afin de monopoliser la production mondiale. Son objectif est clair : couper l’herbe à la concurrence et devenir ainsi le maître du marché…
Le passe-temps préféré de Donald : Une fois encore, Daisy ne supporte plus que Donald passe son temps à paresser dans son hamac. Elle lui soumet un ultimatum sous peine de le quitter. Il doit maintenant se trouver un passe-temps qui ne lui fasse pas honte devant ses amies. Ses neveux lui donnent alors une idée : l’observation et l’étude des volatiles en utilisant des appeaux, des jumelles et beaucoup de patience…
Donald filou cancre : Donald demande encore une fois un prêt de 100 dollars à l’oncle Picsou, mais celui-ci lui refuse catégoriquement. Après un tel échec, Donald rentre chez lui pour tondre la pelouse. Hélas, sa tondeuse a besoin d’être réparée et pour cela, Donald a juste besoin d’un bout de ficelle. Il demande à son voisin de lui prêter un petit morceau, mais il refuse. Après quelques essais et un fil de fer, Donald parvient à réparer puis tondre son jardin sous les yeux de son voisin…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Glénat poursuivent la réédition de l'intégrale de Romano Scarpa au travers de la publication du meilleur de ses grandes aventures au cours de sa carrière. L’année à l’honneur dans ce tome est 1966 avec douze grandes aventures consacrées à Picsou, Donald, leurs neveux mais aussi Mickey, Génius et Pluto. Romano Scarpa, le maître vénitien, met tout son talent à l’œuvre pour enluminer ces aventures imaginées par les scénaristes Rodolfo Cimino, Osvaldo Pavese, Abramo et Giampaolo Barosso. Son trait caractéristique donne à chacune des histoires un style graphique reconnaissable entre tous. Les personnages jouissent d’une fluidité et d’un dynamisme donnant un rythme visuel à la lecture. La fin de l’album comprend un portfolio consacré aux collectionneurs de planches originales. On apprend à juste titre que, depuis les années 1990, les collectionneurs s’arrachent les planches originales de Scarpa, quelles soient crayonnées ou encrées. Enfin, un entretien réalisé par Gianni Brunoro auprès de Romano Scarpa lors d’une récompense pour sa carrière nous permet d’en savoir un peu plus sur cet auteur charismatique de bandes dessinées Disney de l’école italienne.