L'histoire :
Passionnée par la magie, Louise Beaumont devient l’assistante d’Andrew Hugues, célèbre magicien plus connu sous le nom de Magic Andy. Une relation ambigüe mâtinée de séduction réciproque se noue entre eux deux, alors que Louise s’initie à grande vitesse à la sorcellerie. Par défiance, elle finit par pénétrer dans une pièce interdite de son manoir. Là, elle libère un esprit démoniaque, qui avait déjà hanté Andrew par le passé sous les traits de son épouse Eléonore. Le démon prend alors possession du corps de Louise et parvient au terme d’une lutte titanesque à anéantir Magic Andy. Le démon poursuit alors ses pérégrinations sous les traits de Dominic, un junkie androgyne. Sa vengeance assouvie, il n’a cependant pas encore atteint le sentiment de plénitude désiré. Il lui manque quelque chose… ou quelqu’un. En attendant, il s’amuse en boîte de nuit, à exercer son funeste pouvoir de persuasion. Après avoir incité à un meurtre, puis à un suicide, il tombe nez à nez avec Prune, l’ancienne co-locatrice de Louise. Sous le charme de cette dernière, il se laisse entraîner à son tour dans un jeu de séduction malsain…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le second volet de cette histoire ésotérique s’était conclu par un combat spectaculaire et surréaliste entre deux sorciers, au beau milieu d’un quartier résidentiel contemporain. A grands coups de boules de feu et d’éclairs, comme au bon vieux temps de Dragon Ball Z, Andrew et Louise semblaient s’être totalement exterminés, transformant le quartier en un champ de ruine avec de gros cratères tout partout. Après un bon gros bilan de toute cette trame un peu grandguignolesque, ce 3e épisode focalise sur le responsable du carnage, le démon « Dominic ». Né du magma, sans destinée précise à part le souci de contrarier l’humanité, ce dernier n'en a pas terminé avec ses mésaventures terriennes... Gninhinhinhin. Bref, dans le fond cette histoire « satanisante » ne rehausse pas des masses un genre déjà peu palpitant. Dans la forme en revanche, Simon van Liemt réalise un dessin réaliste plutôt chouette, inscrit dans un découpage novateur (cf p.36). Dommage que cela soit au service d’un propos aussi élimé…