L'histoire :
Ingénieur en physique, athée adepte de la raison pure et de la logique cartésien, Gordon MacDown a été recruté par le ministre des sciences pour élucider une série de catastrophes apparemment surnaturelles. En effet, après en avoir averti les autorités, Satan himself procède à heure fixe à la destruction de tel ou tel monument. Accompagné par la ravissante Salomé Blackwell, Gordon se rend sur les lieux de la prochaine catastrophe annoncée : l’université de Virginie. Après de minutieuses vérifications, il se fait emmurer à l’intérieur pour voir de plus près l’évènement. Résultat : non seulement le bâtiment est détruit, mais en plus, Gordon s’est automutilé d’un œil et d’une main. Désormais persuadé d’être fou, Gordon poursuit tout de même ses investigations avec Salomé. Pour mieux comprendre l’univers des adeptes de satanisme, ils participent alors à une messe noire annoncée dans un magazine de détraqués. Là-bas, ils assistent, incrédules, au sacrifice réel d’une jeune vierge…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome intriguant et graphiquement très difficile, il était primordial que cette suite apporte son lot d’éclaircissements. Triple hélas, la finalité de ce diptyque frise le n’importe quoi avec un grand N. En fait, une absence d’explications aurait mieux valu que ce dénouement débilissant et manquant cruellement d’imagination. Finalement, ce scénario totalement inepte n’a pas d’autre objectif que de jouer sur la corde horrifique du satanisme. Et pour en arriver à cette conclusion grotesque, les séquences s’enchaînent sans aucune cohérence, les relations entre les personnages sont totalement absurdes… Le seul bon point provient même du dessin d’Ed-Nane Ziane, en légère progression, bien que toujours absolument raté. Les différents styles graphiques s’entrechoquent et la mise en couleur immonde et disparate n’aide toujours pas à avaler la pilule. Bref, du sang, du feu, des explosions, un peu de cul, un suspens inexistant et des dialogues vaseux : passez votre chemin !