L'histoire :
Leçon n°1 : le visage. Chaque dessin doit obéir à trois règles : simplicité, expressivité, compréhension. En matière de visage, la simplicité, c’est le cercle. Donc qui sait dessiner un cercle, sait dessiner un visage. Notez que la forme ronde engendre en sus la sympathie…
Leçon n°2 : les expressions. Les différentes formes que l’on donne à la bouche, aux yeux ou au sourcil permettent de varier une grande diversité d’expressions. Passez aux exercices pratiques.
Leçon n°3 : les mouvements. En variant l’angle de la prise de vue – sur une tête typique, par exemple – on peut donner l’impression que le personnage bouge. Faites bien attention, dans ce cas-là, de faire en sorte que tous les éléments (bouche, nez, oreilles…) suivent leur bonne position sur le visage.
Leçon n°4 : mon premier personnage de BD. Ajoutons désormais de quoi distinguer au premier coup d’œil un personnage particulier parmi plein d’autres. Nattes, chapeau, coiffure, lunettes peuvent permettre l’identification même quand le personnage a le dos tourné !
50 leçons simples et logiques pour apprendre à bien faire de la bande dessinée.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce manuel n’est pas le premier qui explique comment faire – et bien faire – de la bande dessinée. De par son approche pédagogique, ludique et progressive, il est en revanche l’un des plus explicites et immédiatement accrocheur. Donc théoriquement efficace. Pour cette raison, il s’adresse à un très large public, des enfants aux adultes, qu’ils sachent déjà dessiner ou pas du tout. Car avant tout, il est très important de savoir qu’il n’y a pas besoin de savoir dessiner pour faire de la bande dessinée ! Nombre auteurs, dont certains très reconnus, le prouvent d’ailleurs régulièrement… (haha) Ce manuel n’est pourtant pas conçu par un artiste connu. Gilbert Bouchard évolue plutôt du côté (obscur) de l’enseignement, depuis près de 25 ans. Des personnages – faciès, corps, mouvements – jusqu’aux décors – perspectives, notion de plans et d’équilibres des masses – en passant par les textes – forme des phylactères, onomatopées, écriture – et par la rythmique de la séquence, l’art du cadrage, les ombres, le découpage, les différentes possibilités pour la mise en couleurs… Les bases sont complètes et solides. De fait, lorsqu’on lit sa méthode, le titre ne ment pas : faire de la bande dessinée, ça semble vraiment facile. A vos crayons…