L'histoire :
Camille a survécu à l’attaque du mercenaire du chaos, un Mentaï, capable de dessiner. Et puisque son frère Akiro a refusé de venir sauver Gwendalavir, elle a pris les choses en main. De retour à Ondiane, Ewilan peut enfin se reposer, pendant que ses amis continuent de s’entraîner. Ellana, qui a survécu grâce aux soins des rêveurs d’Ondiane, veille sur la jeune femme, l’aide à prendre un bain et à dormir. Mais le temps du départ arrive et le grand maître de l’ordre des rêveurs, Carboist, a bien compris l’importance de la petite compagnie. Il propose à son vieil ami Duom de leur adjoindre un soigneur, Artis. La troupe menée par le grand Edwin reprend alors son périple, long et dangereux, pour rejoindre la grande cité d’Al-Jeit, capitale de Gwendalavir. En chemin, malgré la peur qui commence à s’installer, des liens se nouent. Une amitié virile entre les deux combattants Maniel et Bjorn, un lien de maître à élève entre Ellana et Salim. Camille, elle, reste rétive aux conseils du sage Duom…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La quête d’Ewilan est une trilogie de romans de Pierre Bottero, parue au début des années 2000. Camille, une jeune fille de 13 ans qui ne se souvient plus de son enfance, passe à l’occasion d’un accident dans un monde parallèle. Elle apprend qu’elle y est née, et que sa famille est puissante, mais ses parents sont emprisonnés. Son monde, Gwendalavir, est sous la coupe de monstres terrifiants, les Ts’liches. L’adaptation par Lylian est plutôt agréable. Le récit met l’accent sur les relations entre les personnages, et les nombreux personnages secondaires qui aident l’héroïne à mener sa quête à bien. Mis à part l’épisode du frère qui n’a finalement pas le pouvoir escompté (Cf. le tome 2, Akiro), l’histoire est assez linéaire mais elle reste très agréable. On l’a vu, un soin particulier est accordé dans la narration aux personnages secondaires (jusqu’à la création d’une série spin off sur le magnifique personnage d’Ellana), mais surtout, l’idée de base sur laquelle est fondée la série est belle et généreuse : Gwendalavir est le monde de l’imagination, où la plus puissante magie est une magie de création, le dessin. Belle, belle idée. La mise en images de Laurence Baldetti est agréable, un dessin de fantasy assez académique, très dynamique et avec des plans variés et efficaces. Les couleurs de Loïc Chevalier, toutes en douceur, créent une ambiance onirique qui colle parfaitement au récit. Les jeunes lecteurs prendront du plaisir à cette histoire, simple et agréable, et attendront la suite avec impatience.
