L'histoire :
Après avoir parcouru de terribles épreuves, Ewilan et ses compagnons sont invités à se rendre dans la citadelle des frontaliers, un lieu austère qui s’avère être une gigantesque ville. Ils se rendent à un banquet dans lequel sont rassemblés les frontaliers et de nombreuses sentinelles. Salim aperçoit alors Eléa Ril’Morienval, la femme qui a trahi les parents de Camille, alias Ewilan. Pendant le banquet, les frontaliers lèvent un toast à un évènement exceptionnel : la victoire sur les Raïs, grâce à l’intervention d’Ewilan. Tout le monde lève son verre, sauf Holts Kil’muirt qui prend la parole. Il s’en prend alors aux parents d’Ewilan, Altan et Elicia qu’il accuse d’avoir fuit les combats et de se cacher depuis lors. Ewilan, de colère, lui lance un gobelet en pleine figure. Il profite de l’occasion pour lui lancer un défi, un duel. Ewilan accepte ce duel, malgré les conseils de ses amis de ne pas le faire. Elle a l’idée de faire apparaître au grand jour la félonie de Muirt et Morienval, et doit pour ce faire retrouver la trace de ses parents. Siam propose son aide à Ewilan en lui offrant son premier sabre ainsi que quelques conseils pour réussir le duel…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lylian et Laurence Baldetti poursuivent l’adaptation en bande dessinée de l’œuvre de Pierre Bottero, La quête d’Ewilan. Pour rappel, Camille, une jeune adolescente surdouée, découvre par hasard l’univers de Gwendalavir. Elle se découvre des pouvoirs et un nom, Ewilan. Grâce à ses pouvoirs de dessinatrice, elle participe au secours des sentinelles, seules capables d’assurer la paix et l’ordre. Ce tome 6 emmène Ewilan à la recherche de ses parents grâce à la rencontre avec Merwyn, un personnage énigmatique. On suit donc les péripéties de cette jeune femme évoluant dans un univers fantastique où l’imagination règne en maître. Cette aventure se partage entre le monde de Gwendalavir et le monde normal dans lequel Ewilan vient récupérer son frère, Mathieu, avant de partir en quête de leurs parents. Le dessin de Laurence Baldetti reste fidèle au style des débuts de la série. Il s’agit d’un savant mélange de graphisme semi-réaliste très fourni en décors et dont les personnages tirent leur expression du manga. Fluidité et dynamisme assurent une cohésion d’ensemble avec un scénario maîtrisé et structuré. L’originalité n’est pas optimale, évidemment, car ce récit trouve son inspiration dans de nombreux univers comme celui de Merlin l’enchanteur, la quête du Graal, voire le Seigneur des anneaux. Le prochain tome sera déterminant, puisqu’il annonce la fin de la série.
