L'histoire :
- Le naufrage de Florange au côté des ouvriers : Lors de la campagne présidentielle de François Hollande, celui-ci se rend à l’usine de Florange afin de marquer d’un coup médiatique la promesse de sauver le site. Au lendemain de son élection, ce sont tous les employés de Mittal qui jubilent, ils vont voir leur outil de travail sauvé par le Président lui-même. Les semaines qui suivent, une mission d’expertise commence donc sur le site de Florange, menée par le ministre du développement productif, Arnaud Montebourg…
- Batho coule ou l’écologie par-dessus bord : Au Palais de l’Elysée, la directrice de cabinet de François Hollande appelle son mari afin de lui dire de ne pas l’attendre pour dîner. Elle doit en effet réparer les erreurs de la Ministre de l’environnement, Delphine Batho. Elle lui explique que c’est un tel bordel dans son ministère, que le Président ne va pas tarder à s’en débarrasser. Justement, son mari qui préside le directoire l’entreprise Vallourec se permet d’en parler à un de ses collaborateurs, lors du grand forum annuel sur le gaz de schiste à New York…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme ils le font désormais à intervalles réguliers, Renaud Dély, journaliste politique, et Aurel, dessinateur de presse, publient une BD satirique sur les couacs du moment, sous l'ère Hollande. C'est de bonne guerre : Sarkozy avait pris sa dose en 2010 et 2011... le principe de l'alternance est donc respecté ! Il n'y a rien de sorcier dans leur méthode : les auteurs reprennent à leur façon les grandes maladresses et petites incompétences marquantes et médiatisées du gouvernement socialiste composé par François Hollande, tout en les documentant par leurs propres sources d'investigation. Ce pamphlet illustré se découpe en huit chapitres chronologiques, comme autant de couacs égrainés. Aurel met en scène quant à lui les acteurs de cette tragi-comédie d’un trait de dessin caricatural parlant. La bouffonnerie à charge qui s'en dégage accompagne le lecteur tout au long des pages de cette BD. Les limites et les incompétences de ce gouvernement socialiste apparaissent pathétiques. La construction de chaque histoire s’accompagne de précisions « techniques » ou historiques en marge des pages, afin de renforcer le réalisme des événements. Les auteurs maîtrisent parfaitement leur sujet de fond et cette façon de le présenter. Serait-ce dans la simplicité humoristique que l’on comprend mieux les couacs présidentiels et gouvernementaux ?