L'histoire :
Le Rectificateur est entré dans la résidence privée de Cho Ihn Kyang, le dirigeant suprême de La République Populaire démocratique de Corée du Nord. Il a découvert tout un arsenal de Lacrima Christi à l’intérieur. Il place des charges explosives pour faire sauter tout le bâtiment. Un hélicoptère vient à sa rencontre pour l’exfiltrer. Le temps presse, les hommes de Kyang le cherchent activement… Onze mois plus tôt, l’attaque contre le Kennedy Airport de New-York a fait des centaines de victimes infectées par un mystérieux virus. Jean Nomane, Karen et Mattéi suivent les évènements tragiques par écrans interposés. L’équipe se rend au Vatican pour assister à la conférence vidéo entre le Pape et le Président des États-Unis. Le pape informe ses interlocuteurs américains que Monseigneur Ghisolfo est chargé de diriger l’opération pour récupérer le Lacrima Christi (qui est derrière cette sombre affaire). Le Vatican propose de donner toutes les informations sur cette arme de destruction massive d’un nouveau genre. De son côté, les États-Unis proposent au Saint-Siège de leur transmettre les bandes vidéos de l’attaque du Kennedy Airport. Pourtant, Karen est formelle : le gouvernement américain n’a pas l’intention de coopérer. Pendant ce temps-là, le Général Mills se rend au chevet d’une des victimes de l’attentat…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’aventure Lacrima Christi continue de plus belle avec ce deuxième épisode intitulé À l’aube de l’apocalypse. Après un premier tome posant les bases de l’intrigue, on entre dans le vif du sujet. Convard, en maître du scénario, tisse un récit passionnant où les évènements se succèdent dans une cadence infernale, où les personnages montrent leurs vrais visages (les faux-semblants sont légions). Ses textes sont incisifs et justes. Sa narration à tiroirs est d’une précision diabolique, mêlant Vatican, USA et autres organisations secrètes. Au centre, se place le fameux Lacrima Christi cristallisant toutes les passions et attisant les convoitises. Les secrets se révèlent, mais il en reste tellement à découvrir... Convard sait ménager le suspense pour la suite : 7 albums sont prévus ! Denis Falque est quant à lui toujours efficace dans son dessin, multipliant les cadrages, les décors, les séquences, avec un trait réaliste toujours soigné. Il passe des arcanes du Vatican à l’aéroport de New-York et aux rives méditerranéennes au large d’Haïfa avec une dextérité absolue. Il y a des séries qui jouent les prolongations pour des raisons financières, au détriment de la qualité ; la saga du Triangle Secret à laquelle appartient Lacrima Christi n’appartient pas à cette catégorie. La suite au prochain épisode, avec le Sceau de la vérité...