L'histoire :
Pyongyang. Le Rectificateur entre dans la résidence privée de Cho Ihn Kyang, dirigeant la Corée du Nord. Il élimine deux gardes et pénètre dans un bâtiment grâce au code décrypté à distance par une équipe située en Équateur. Pendant ce temps, le dictateur nord-coréen reçoit Monsieur Zainouva, un client syrien… Onze mois plus tôt, en Mer Méditerranée, au large de la baie d’Haïfa, des plongeurs explorent une épave et remontent un coffre qui était dans les bras d’un squelette. À bord du bateau des plongeurs, monsieur Bencivenni ouvre la boîte et en retire un étui. Ce sont « les larmes du Christ ». Heureux d’avoir trouvé ce qu’il cherchait, Bencivenni abat froidement tous les membres de l’équipage et s’échappe en hélicoptère. À Rome, c’est l’inquiétude, : le pape et ses cardinaux ont perdu la trace de Bencivenni… Six jours plus tard, Jean Nomane, alias le Rectificateur, est en pleine session d’entraînement de wuchu. Madame et le Triumvirat le contactent pour lui proposer une mission. Le commanditaire n'est ni plu ni moins que le Vatican. Sa mission est de retrouver Bencivenni et les larmes du Christ dont la portée pourrait être dévastatrice…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous pensiez tout savoir sur le Triangle Secret ? Vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Après Le Triangle Secret, I.N.R.I., Les gardiens du sang et Hertz, Didier Convard reprend la plume pour développer une nouvelle saison baptisée Lacrima Christi. Il ne s’agit pas de faire l’ode d’un célèbre et fameux vin italien, à consommer avec modération. Bien au contraire… C’est plutôt d’arme de destruction massive dont il est question. En écho à l’actualité contemporaine qui voit une surenchère d’armes à intelligence machiavélique, Lacrima Christi évoque la peste. Une maladie qui a fait des ravages au Moyen-Âge, entraînant la mort de millions de personnes. Dans ce premier volume, L’alchimiste, Maître Convard tisse un récit à tiroirs, en distillant des intrigues éparses qui se recoupent. Les amateurs du Triangle ne seront pas dépaysés. Les ingrédients qui ont fait le succès de la saga sont au rendez-vous, même s’il y a plus d’espionnage qu’à l’accoutumée – et de violence ! Pour mener à bien sa mission, le Rectificateur est entouré de 2 équipiers singuliers : Karen, une femme qui décrypte les modulations de la voix ainsi que les comportements humains, et Mattéi, un homme peu affable capable de mémoriser tout ce qui l’entoure. Denis Falque répond présent avec un trait qui gagne, album après album, en fluidité graphique. Pour la première fois, il dessine l’album de A à Z (excepté la couverture réalisée par Juillard), les planches relatant tantôt les événements passés (ici, la conception des larmes du Christ par Biancofiuori à l’époque des Croisades) avec une pâtine plus veloutée et un rendu en couleurs directes, tantôt présents avec un trait encré « normal ». Ses décors sont toujours aussi soignés, tout comme ses scènes d’action haletantes de bout en bout. Le prochain épisode, À l’aube de l’Apocalypse, est attendu avec impatience, tant le suspense de la fin de l’Alchimiste est intense…