L'histoire :
30 août 1997. Marie-Linh a 32 ans. Elle est journaliste reporter. Elle est amie avec Lady Diana Spencer, qui a pris ses quartiers au Ritz. Devant le palace parisien, c’est l’effervescence, avec une nuée de paparazzi qui attendent que la princesse de Galles sorte en compagnie de Dodi Al-Fayed, fils de milliardaire. Quand les amants quittent les lieux, c’est la cohue. Marie-Linh essaie de téléphoner à son amie, mais elle ne décroche pas. Dégoûtée, Marie-Linh prend sa voiture et emprunte la Rue de Rivoli. Quand soudain, dans le rétro, elle est éblouie par une voiture plein phares qui la percute légèrement à l’arrière. Vexée, elle suit le véhicule et s’aperçoit que c’est la Mercedes de Lady Di. Un peu plus loin, la berline s’encastre dans un pilier sous le pont de l’Alma. Marie-Linh est sous le choc. Elle voit les ambulances emmener la Princesse de Galles. Cette jeune femme dont la vie a basculé le jour de ses 18 ans quand elle a rencontré le Prince Charles, héritier du trône d'Angleterre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lady Diana est une icône au destin tragique, qui s’est arrêté sous le pont de l’Alma, à Paris. Sa disparition a suscité un vif émoi dans le monde avec des obsèques immortalisée par le Candle in the wind joué en live par Elton John dans l’Abbaye de Westminster, à Londres. Trois millions de personnes assistent à l’office et trois milliards de personnes regardent le cortège funéraire depuis leur poste de télé. Passé l’émotion, une vive polémique a agité la presse. Les complotistes y ont vu un assassinat en bonne et due forme, alors que la presse s’est rangée derrière la version officielle, visant les paparazzi qui ont traqué le couple Dodi Al FAyed-Lady Diana Spencer. Jean-Claude Bartoll, ancien grand reporter d’investigation, nous livre ici une vision personnelle dans son Lady Di & me, à travers le regard d’une amie fictive de la princesse de Galles, Marie-Linh. Son scénario, sans fioritures et ménageant le suspense, est passionnant de bout en bout, posant les bases du récit. Le dessin de Yishan Li tranche avec les habituels alter ego de Bartoll (Bernard Kölle, Jef, Luc Brahy) aux traits plus réalistes. La dessinatrice d’origine chinoise, qui vit en Angleterre, pose un graphisme très manga, qui apporte une douceur profonde et un romantisme prononcé à cette histoire tragique. L’album se termine sur une version sans équivoque, qui sera à coup sûr étayée dans un second tome (en 2018).