L'histoire :
Le groupe de scientifiques menés par le professeur Clarke prend la direction de la mystérieuse zone brumeuse. Lancaster et Audrey ne connaissent pas encore les tenants et les aboutissements de l'exploration au cœur de cette zone glacée. Après avoir franchi l’épais brouillard, ils évoluent dans une zone dégagée jusqu’au bord d’un gouffre immense. Ils découvrent alors les snowcruisers de l’expédition de Schneider de 1945. La surprise est totale, car il semble évident pour le groupe de scientifiques que les véhicules abandonnés depuis 14 ans sont en trop parfait état. Effectivement, leur rapide inspection prouve qu’ils ne sont abandonnés que depuis quelques jours, voire quelques heures. Le professeur Clarke arrive alors à la conclusion suivante : après avoir franchi l’épais brouillard, ils ont fait un bond dans le temps de quatorze années. Pour en avoir la preuve, ils commencent leur descente dans le gouffre en suivant les traces laissés par Schneider et ses hommes. La descente semble durer une éternité. Ils font halte sur une corniche, à l’emplacement même du bivouac des Allemands. Pendant ce temps, Falkenstein et ses hommes arrivent eux aussi au bord du gouffre et trouvent les snowcruisers abandonnés…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un tome 1 plutôt intéressant du point de vue de l’originalité de l’histoire, ce tome 2 reprend la suite de l’aventure là ou on l’avait laissée. Il s’agit pour le héros Lancaster et les scientifiques qui l’accompagnent d’explorer un mystérieux gouffre caché dans une zone confinée par un épais brouillard. Bien sûr, ils ne sont pas les seuls à s’y intéresser. Là-bas, se cache un mystère que les nazis eux-mêmes à l’époque n’ont pu lever. Une cité vieille de plusieurs millions d’années dormirait au fond de ce gouffre mystérieux contenant des savoirs uniques... voire « quelque chose » de plus incroyable. Après quelques pages de ce tome 2, on bascule d’ailleurs rapidement dans les phénomènes incroyables. Les personnages subissent malgré eux un changement d’époque et l’on pressent rapidement qu’un problème temporel provoque des altérations au bon fonctionnement de l’histoire. Sans en dire trop, l’originalité développée dans le premier tome s’estompe avec le déroulé final de l’aventure. Un petit goût de déjà-vu gâche la fin, en laissant le lecteur sans réponse sur moult questions. Le dessin de Jean-Jacques Dzialowski rattrape heureusement cette fin d’album, grâce à sa mise en scène dynamique et ses découpages transversaux. On note d’ailleurs une amélioration des traits des personnages réalistes, quelque peu brouillons dans le tome un. On souligne aussi que les couvertures des deux tomes du diptyque sont très réussies...