L'histoire :
Kewin Mulford est un informaticien génial mais complètement fou. Entièrement numérisé avant sa mort, il est devenu la première intelligence artificielle, et a pris le contrôle du réseau mondial. Mais sa puissance, incontrôlable, n’est utilisée que pour satisfaire une unique obsession : numériser et « télécharger » dans son monde Joan Kimberley, son ex-petite copine. C’est alors que l’agent spécial Jerry O’grady, provoque l’autodestruction de Kewin en faisant l’amour avec Joan devant ses caméras de contrôle. Aujourd’hui, tout porte à croire que Kewin est définitivement mort. Mais voilà qu’un être en chair et en os qui a l’apparence de Kewin réapparaît, interpelle Jerry dans la rue et perturbe à nouveau le réseau. Kewin est-il toujours vivant ? Les autorités pensent plutôt à une conspiration de cyber-gourous et de hackers hallucinés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénario de Christian Godard tourne en rond. Kewin meurt à la fin de chaque épisode et renaît au début du suivant. Non seulement c’est agaçant, mais les ficelles utilisées n’apportent rien de nouveau. De plus, la psychologie des personnages s’effrite lamentablement : Joan Kimberley (la blonde de service) est plus cruche que jamais, O’grady d’une suffisance inégalée et le groupe des services spéciaux absolument pas crédible. Et si le dessin de Claude Plumail tient encore la route, le rythme de la mise en scène est d’une morne platitude. A ce rythme là, les fans risquent fort de bouder la suite, discréditée d’avance par cet épisode bancal. Rarement une série s’est essoufflée aussi vite.