L'histoire :
Le chef des BASTARDS est bien décidé à pénétrer coûte que coûte dans Eden. Mais pour réussir, il doit parvenir à détruire la terrible machine nommée Cerberus. Un drone immense surpuissant qui protège la cité de tout intrus. Ils ont un petit avantage après cette attaque ratée, c’est que Solal est parvenu à passer à l’intérieur. Il est déterminé à rester en vie dans Eden, car son seul objectif est de ramener les médicaments dont sa sœur Eva a besoin pour vivre. Pendant ce temps, derrière le mur, Solal est sous le joug d’une arme, celle de Jen, la pilote du drone. Ensemble, ils tentent d’échapper aux zombies qui pullulent dans ce secteur d’Eden. Soudain, Jen est attaquée, mais Solal parvient à tuer le monstre sur elle. Il découvre alors un objet lumineux étrange sur la poitrine de Jen. Il l'emporte encore inconsciente de l’attaque, sur ses épaules, pour fuir les lieux avant que d’autres zombies n’arrivent. Il sent alors une décharge électrique sur son corps et celui de Jen. Elle hurle est se détache de Solal le plus vite possible. Il lui demande immédiatement des comptes sur ce qu’il vient de se passer. Elle explique alors que l’orbe sur son torse a tenté de prendre son énergie vitale…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce récit futuriste met en scène une terre désolée par la guerre, les maladies et le réchauffement climatique. Il est adapté en BD par Mario Alberti en tant qu'auteur quasi complet, d’après l’œuvre d’Antoine Charreyron. On suit ici les aventures de Solal et de sa petite sœur Eva, dont l’unique objectif est de pénétrer dans la cité mystérieuse d’Eden. L’auteur construit son récit sur de nombreux flashbacks, parfois difficiles à situer dans le temps. Ce procédé coupe la linéarité du récit afin de nourrir le lecteur du passé des personnages, des informations importantes pour la suite de l’histoire et sa compréhension. On comprend alors ce qui s’est passé pour les habitants d’Eden, les survivants qui se trouvent encore à l’intérieur ainsi que les mystérieux zombies. On en dira pas plus. Ce second tome est surtout transitoire, puisque le récit est prévu en trois tomes. Il pose les bases d’un final qui semble être difficile à percevoir ici. Le suspense demeure donc. Le dessin d'Alberti reste efficace, fluide et dynamique. Il nous entraine facilement dans cette aventure post-apocalyptique avec cette fois un pied dans la science-fiction pure puisqu’il introduit de nouveaux éléments tels que l’orbe et ses secrets. Le final risque d’être haletant.