L'histoire :
Tout commença il y a longtemps, avec la rencontre du premier dragon avec le premier chevalier. Celui-ci dormait tout contre un arbre, serrant fort son épée. A ce moment, arriva un jeune dragon tout beau et tout excité par le chevalier endormi. Il l’embrassa puis tripota son épée. Le chevalier s’éveilla en sursaut surpris de voir le dragon tout proche de lui. Par réflexe de survie, il planta son épée dans le ventre du dragon. La réaction de celui-ci fût immédiate, ses flammes brulèrent le chevalier, puis il mourut. Les cris et hurlements de chacun furent entendus de très loin. Les humains se mirent en marche contre les dragons. Ce fut le début d’une boucherie planétaire monumentale, la guerre éternelle des hommes contre ces reptiles volant aux crachats de feu. Face à la prolifération des humains, les dragons se firent cependant de plus en plus en rares. Les derniers se cachèrent au plus profond des montagnes. Dans la banlieue de Paris, le moine Mabillon s’occupe de son vergé et de ses vignes. Il remarque alors que quelque chose lui mange ses légumes. Il tombe alors nez à nez avec un dragon, avec lequel il sympathise…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Joann Sfar et le dessinateur Tony Sandoval présentent un roman graphique fantastique plein d’humour et de fantaisie. L’histoire traite de dragons, de chevaliers et d’un rituel millénaire à préserver pour la sauvegarde du monde des humains. Il s’avère que dans le Paris des lumières, une princesse hawaïenne en exil, une force de la nature, sauve du sacrifice une créature fantastique, une sirène pour qui elle a le coup de foudre. De cette histoire soudaine et folle, les conséquences sont terribles. Le rituel étant brisé, les dragons se réveillent les uns après les autres, alertant au passage le moine Mabillon, endormi depuis mille ans, seul avec son dragon capable de stopper l’hémorragie. Les auteurs nous entrainent alors dans une aventure rocambolesque au cours de laquelle se mêlent combats, amour, humour et dragons. Le dessin racé de Tony Sandoval accompagne parfaitement ce roman graphique conséquent de plus de 90 pages. Les planches sont réussies, les personnages aux allures parfois grotesques collent à l’humour des dialogues. Le dénouement bien trouvé surprend et laisse le lecteur amusé de cette grande aventure fantastique délurée.