L'histoire :
Possédant toujours le corps de Ralph, le fils cadet de la famille Walker, le démon Marduk contraint les parents de la famille à coopérer avec lui. En attendant de savoir qui sera le nouveau maire de New-York et donc quel nouveau corps il devra posséder, Marduk souhaite s’enrichir afin de mettre tous les moyens de son côté pour devenir le nouveau maître de la ville, puis du monde ! Rosa et Martin Walker l’emmènent donc à la bourse mondiale, la « New-York Stocks Exchange », le meilleur endroit pour gagner rapidement de l’argent. Pendant ce temps, Allison et son frère Bayard ont quitté l’Under-York, monde parallèle où vivent les communautés de sorciers, pour revenir à la surface et mettre un terme aux agissements du terrible démon. Allison se retrouve ainsi contrainte de renouer avec la sorcellerie, qu’elle avait abandonnée depuis quelques années. Ne pouvant localiser Marduk et ses parents qui ont certainement usé d’un sort permettant de les rendre indétectables, Allison use d’un sortilège plus puissant, l’obligeant à éventrer un rat avant de s’asperger le visage de son sang ! Hélas, la jeune femme a perdu la main et son incantation ne fonctionne pas… Toujours dans le même temps, le candidat à la mairie, Aaron Stenford, rencontre le sorcier irlandais Ethain. Pour l’emporter face à son adversaire, Roger Friedman, Stenford souhaite en effet faire appel aux forces magiques de l’Under-York…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Estampillé collection « Young adult », soit un récit à l’intention des adolescents, le premier tome des Chroniques d’Under-York mettait en place un univers intéressant sans se départir pour autant de clichés du genre et d’une mécanique assez classique (l’héroïne contrainte de renouer avec son passé, le futur maire trop beau gosse…). On espérait donc que cette seconde partie (sur trois prévues) relèverait le niveau en montant la tension d’un cran... Malheureusement, on se rend rapidement compte que ce tome 2 n’est qu’un album de transition en attendant le grand final. En effet, Marduk ne lance pas encore son assaut sur la ville, préférant d’abord engranger des richesses via Wall street et la bourse mondiale. Et de son côté, l’héroïne n’arrive pas à localiser l’ennemi et prend donc le temps de repasser chez elle pour papoter avec sa colocataire et se changer (ben oui, elle ne va tout de même pas sauver le monde avec des habits sales). On suit également les arrangements entre Aaron « beau gosse » Stenford et le sorcier celtique Ethain, mais là encore, ce n’est pas très passionnant pour le moment. Bref, on a connu Sylvain Runberg mieux inspiré. Peut-être a-t-il voulu en garder sous le pied pour le troisième tome ? Réponse dans le prochain album… Heureusement, Mirka Andolfo sauve comme elle peut cet album, grâce à sa mise en images aux encrages appuyés et à l’ambiance urbaine parfaitement retranscrite. Belle déception que cette seconde partie dans l’univers magique d’Under-York…