L'histoire :
Handicapé de naissance et contraint de se déplacer en fauteuil roulant, Siegfried vit dans une prison doré en Allemagne, sur l’île de Rügen. Fils de diplomates souvent absents, le jeune garçon passe ses journées avec Slimane, son précepteur. Ce dernier éduque Siegfried avec sévérité et il ne lui laisse jamais de répit. Pourtant, ce matin-là, alors que le jour se lève à peine, Siegfried réussit à échapper à son « geôlier » et plonge dans la piscine pour rejoindre la voix qu’il entend dans sa tête et lui demande constamment de le rejoindre ! Hélas, au moment où le lien avec cette « voix » s’apprête à se créer, le jeune garçon est sorti de l’eau par Slimane. Fâché que son protégé se soit mis en danger, le précepteur punit le jeune homme dans sa chambre et lui confisque sa tablette jusqu’à ce qu’il se décide à respecter les consignes. Pendant ce temps, au Groenland, Calvin Crossland – un magnat belliqueux de Crossland Corp – apprend que le géant apparu en Écosse et la fille capable de le « contrôler » ont complétement disparu des radars. De son côté, il a mis la main sur un autre géant qu’il arrive enfin à manipuler, mais ce dernier a besoin d’une énergie colossale pour se mouvoir. Il compte donc se servir de l’hydro-usine « Aberdeen Electric » pour fournir suffisamment de puissance à sa créature…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après seulement deux mois d’attente, Lylian propose déjà la suite des aventures de ces Géants se réveillant et s’associant à des enfants afin d’empêcher la destruction de la Terre. A travers cette suite, le scénariste nous propose de découvrir un nouvel enfant en la personne de Siegfried et un nouveau géant lié à l’eau, du nom d’Adryel. Alors qu’on découvre la vie du jeune garçon surprotégé suite à son handicap et sa future rencontre avec le géant, on suit également les agissements de Crossland – une sorte de mix entre le professeur Xavier et Magneto – aux intentions plutôt néfastes. De même, on aura également des nouvelles de l’écossaise Erin, découverte dans l’album précédent. Et il se pourrait même qu’une première rencontre entre « gentils » et « méchants » ait lieu ! Sans trop en dire, cette seconde partie, sur six prévus, est toujours aussi plaisante et agréable à suivre. Entre nouveaux personnages et nouvelles révélations, l’album est rythmé et n’offre aucun temps mort. Pour respecter le rythme de parution, Paul Drouin confie les dessins de ce tome 2 à James Christ, mais il se charge tout de même toujours de la couverture, du design et du story-board. Le dessinateur des Zindics anonymes offre du coup un très bon mélange entre son style et celui de son prédécesseur. Ainsi, les protagonistes déjà existants ressemblent comme deux gouttes d’eau au style de Drouin, alors qu’on ressent davantage sa patte dans le style des nouveaux personnages. Le tout reste talentueusement mis en couleurs par Lorien Aureyre. On suivra avec attention cette chouette série pour enfants et familles.
