L'histoire :
Wonderland vit sous la menace de la Reine de Cœur. Elle et ses sbires sont en train de transformer le Pays des Merveilles en immense parc d'attractions pour touriste. Que voulez-vous, vendre du rêve, de nos jours, c'est un business juteux ! Flanquée de serviteurs aussi vils que serviles, elle est sur le point de remporter la bataille. Pour Alice, le Lapin Blanc et le nain Bécyl, il est temps de penser à trouver du renfort. Il leur faut absolument contacter Charlaine-J. Hamilton, la créatrice de Carmina Red, une héroïne qui pourfend les malotrus. Avec une alliée de ce calibre (95 D), l'espoir renaît. Mais c'est sans compter sur la présence de Kuthul... Churlut... Churlututu, raaah, Chutulu !!!
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le destin de Franck Tacito s'est bâti entre le Franco-Belge et les comics qui ont bercé son enfance. Sa patte, c'est de proposer quasi toujours des histoires apocalyptiques et totalement délirantes. A l'aise dans tous les styles, il peut s'appuyer sur la SF, le Fantastique, comme le comique. C'est un peu ce maelström qu'on retrouve chez Little Alice in Wonderland, saupoudré d'une dose permanente de second degré. Le résultat est juste hilarant et constitue un joyeux pied-de-nez à toutes les conventions de l'art séquentiel. Certes, les puristes de Lewis Carroll s'étrangleront certainement et hurleront à l'assassinat, mais 3 tomes suffiront à les étrangler définitivement et expirer jusqu'à leur dernier souffle ! Pour ajouter tout plein de cerises sur ces tranches de rire, les références à plein d'univers sont légion. De Desperate Housewives à Lovecraft, en passant par La nouvelle Star, Walking Dead ou Creepshow... on se régale franchement, parce que le pire, c'est que les dialogues complètement décalés et la narration déjantée fonctionnent... à merveille, si l'on ose dire. Véritable OVNI dans la production BD, cette série et sa conclusion vous procureront un vilain pied (de nez !).