L'histoire :
Dans la Nevec Centaurus, June joue pour récupérer son argent. Mais il y a des tensions avec les membres de la compagnie. Pour enterrer la hache de guerre, June décide d’offrir son corps aux membres de la compagnie. Cependant, ce n’est qu’un piège : June sort un revolver et abat le chef du vaisseau d’une balle en pleine tête. Toutes les forces de sécurité se précipitent dans la salle de jeu pour régler l’incident. C’était le souhait de June puisque dorénavant, un de ses hommes, Stan, a les mains libres pour attaquer l’été général. Il pénètre dans la salle de contrôle pour prendre en otage le commandant Adams. Stan annonce les conditions des pirates : en échange de la vie du commandant, la Nevec devra libérer les colonies détenues par la compagnie. Pourtant, tout ceci n’est qu’une feinte : les hommes de June ont en fait un autre plan…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avant tout, Lost Planet est un célèbre jeu vidéo futuriste de tir, développé en 2006 par Capcom. Le spécialiste des mangas et de la culture mainstream Guillaume Dorison, alias Izu, l’adapte aujourd’hui en bande dessinée. Les personnages ne sont pas les mêmes que dans le jeu, mais le cadre est identique. June devra braver le froid polaire de la planète Eden III, qui porte mal son nom puisque son équipe va y subir un véritable enfer. Entre tempêtes de neige, avalanches et créatures extraterrestres, les dangers sont multiples et omniprésents. Le rythme est très nerveux et l’action ne faiblit jamais : il ne manque plus que la manette pour tirer avec June sur les terribles Akrid !.A part cela, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. L’ambiance science fiction ressemble fortement aux films Aliens mais manque sensiblement d’intérêt. Les personnages ont peu d’épaisseur et tombent comme des mouches. On a donc du mal à savoir qui est le personnage principal, même s’il y a quelques coups de théâtre dans le scénario. Certains dialogues sont insipides (en même temps, dans un jeu vidéo, ce n’est pas ce qu’on retient). Au final, on a l’impression de regarder le jeu vidéo sans pouvoir y jouer et participer au combat (c’est ce qu’il y a de plus intéressant dans le jeu, finalement). Massimo Dall’Oglio parvient toutefois à rendre l’univers crédible et attrayant. Son graphisme façon manga est particulièrement efficace pour représenter les armes, les armures high-tech, les monstres effrayants et les décors hostiles. Cette tentative honnête de reprendre un best-seller des jeux vidéos a tout de même du mal à fonctionner : mieux vaut le virtuel.