L'histoire :
Lou a décidé de faire un retour aux sources : pour les vacances, elle accompagne sa maman Emma dans le village de leur enfance, à Mortebouse. Le trajet en bus se passe bien, mais Mina commence à angoisser. Il n'y a même pas la 4G dans ce trou perdu ! La grand-mère de Lou accueille le groupe et leur annonce qu'elle est en couple avec monsieur Chassagne. Un couple particulier, puisque les deux petits vieux se disputent à longueur de temps ! Quand la maman revient dans sa chambre, elle retrouve toutes ses affaires d'enfance. Lou découvre même une photo de sa mère avec un certain Logan. Une autre surprise les attend : Paul, le meilleur ami d'enfance de Lou, vient leur rendre visite. Les vacances s'annoncent riches en émotions...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lou! s’est faite attendre : quatre ans après la sortie du tome 6, voici le tome 7. Il faut dire qu’un film a été réalisé entre-temps sur l'une des fillettes les plus célèbres du 9ème art. Ce retour est aussi une surprise : après le virage à 180 degrés du tome précédent, Julien Neel surprend encore et revient en arrière en faisant la suite du tome 5 et non du tome 6 ! Tout est donc plus « conventionnel » et réaliste dans cet opus. Notre petite adolescente part en famille et entre amis sur la terre de son enfance. Les vacances sont rythmées par les rencontres et les retrouvailles et les relations qui se tissent, se défont et se refont avec bon nombre de personnages de la série. L’amour est toujours la thématique phare de la série et cet album ne déroge pas à la règle, bien au contraire. Des couples se créent donc, tandis que d’autres se prennent la tête. Même la grand-mère de Lou vit une histoire un peu… tumultueuse ! Une fête à la fin de l’album constitue le point d’orgue de l’épisode et un festival de sentiments et d’émotions à l’eau de rose. Une planche utilise même une grande case en forme de… cœur ! Rien de bien nouveau, donc. Ce tome obéit beaucoup plus à l’esprit de la série que le précédent tome qui avait dérouté les fans. L’humour est toujours présent et parfois bien senti avec Mina qui ne cesse de pester contre la campagne et le manque de réseau (ça vous dit quelque chose ?) et surtout les incessantes disputes de la grand-mère et de son nouveau compagnon. Pour le reste, la profusion des personnages et les sentiments amoureux qui se multiplient et qui dégoulinent sont parfois écœurants. Le dessin et les couleurs souffrent également de ce même défaut : le trait de Neel est toujours aussi beau, mais ses couleurs sont parfois insupportables et sentent le rose bonbon. L’ensemble reste tout de même une sympathique parenthèse dans la série. De quoi éviter d’être… walou !