L'histoire :
Mafalda est fière de montrer à Felipe le portrait qu’elle vient de faire de lui. Celui-ci est touché, de manière amusée, par le fait que Mafalda se souvienne si bien de lui et qu'elle soit capable de le dessiner de mémoire. Cependant, son enthousiasme est rapidement douché lorsque Mafalda avoue naïvement avoir réalisé le portrait en prenant pour modèle une chaussure, une carotte et deux craies posées sur une boîte en bois. Cette révélation vexe Felipe qui réagit en envoyant tout valser. Plus tard, Mafalda raconte à Manolito ce qui s’est passé. Ce dernier soutient Mafalda en affirmant que c'est idiot de se vexer pour si peu. Malheureusement, Mafalda commet l'erreur de comparer Manolito à une brosse, ce qui, après un court moment de réflexion, le met en colère. Heureusement, ces querelles ne durent pas, et ils passent ensuite de nombreux moments ensemble, accompagnés également de Susanita et Miguelito.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mafalda vit son quotidien de petite fille aux côtés de ses amis Susanita, Felipe, Manolito, Miguelito (et Libertad). Entre les journées à l’école, les parties de jeux, les albums des Beatles et les visionnages de la Panthère Rose, elle se pose des questions existentielles et philosophiques sur l’état du monde et sur la société. Cette sélection de strips aborde, de manière plus ou moins directe, le thème de l’amour ainsi que celui de l’amitié, des possessions, de la gentillesse et de la perception de soi. L’humour sarcastique et cinglant de Quino, bien que datant des années 70, reste d’actualité, transcendant les différences entre la société de l’époque et la nôtre. Le dessin des petits personnages caractéristiques de Quino est à la fois simple et efficace. Si l’on y prête attention, on remarque une légère évolution entre le strip 1950 et le strip 1919 (le premier et le dernier de ce recueil), tout en conservant leur physique typique des années 60/70.