L'histoire :
Depuis que le papa d’Arthur lui acheté un animal de compagnie, la vie de la famille a changé du tout au tout. Il faut dire que le petit singe asiatique est devenu un yéti énorme, plein de poil et pour le moins volumineux. La force et l’encombrement de Grompf amènent Arthur et ses parents à affronter un nombre de situations très embarrassantes, malgré une certaine sensibilité de caractère (il pleure devant les films). Par exemple, lorsque Grompf veut faire du toboggan avec la petite sœur ou qu’il s’agit tout simplement de le promener dans la rue. En revanche, la maîtresse de l’école trouve ce cas très intéressant : non seulement il permet d’étudier le Tibet en cours, mais l’autorité naturelle du yéti, plutôt imposante, est garante d’un certain calme durant l’intercours. Lorsque vient l’hiver, Grompf s’épanouit tellement dans la neige (bataille de boules de neige géantes, patin à glace sur l’étang…), que toute la famille part aux sports d’hiver. Hormis le fait qu’il soit malade en voiture (le vomi de Yéti, c’est pas glop), c’est l’occasion pour le yéti de s’initier aux joies du ski…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
« Il parait qu’on a toujours besoin d’un plus petit que soi. Mais un grand copain costaud, c’est pas mal aussi. » La baseline donne le ton : comme pour le précédent volet, l’auteur Nob décline les aléas des mensurations de son gentil yéti à tout un tas de situations du quotidien. Etant donné que sur ce joyeux sujet, les ressorts humoristiques risquent évidemment de souffrir d’une certaine répétition, l’auteur varie les décors. Ainsi deux grandes thématiques se détachent dans ce second recueil : Grompf à l’école et Grompf dans la neige. Pour cela, Nob se libère majoritairement de la contrainte du gag en double planche, pour insérer dans l’album deux histoires plus longues, évidemment ponctuées d’aventures drolatiques… Pré-publiées dans le magazine DLire, les aventures de ce yéti sympa sont mises en relief à l’aide d’un dessin spontané plutôt réjouissant, en tous cas parfaitement adapté à la tranche d’âge (8-12 ans). Cela dit, passés la trentaine, les zigomatiques réagissent tout aussi bien à ces péripéties burlesques…