L'histoire :
Un soir, à la fenêtre de sa chambre, le petit Arthur se pose des questions existentielles. Pourquoi est-il lui et pas un autre ? S’il avait été une fille, est-ce qu’il aurait quand même été lui ? Et comment aurait-il été s’il avait été yéti, comme son ami domestique Grompf ?
C’est jour de galette des rois dans la famille d’Arthur. Traditionnellement, c’est le plus jeune qui se glisse sous la table pour attribuer l’ordre des parts… Or le plus jeune, c’est Grompf ! Dont acte : le yéti se met à quatre pattes, avec la table qui repose sur son dos, de biais. Et comme Grompf ne sait rien dire d’autre que « Grompf », il faut ruser pour que tout le monde ait sa part lors de l’appel. Vient alors le moment de déguster la galette. Or évidemment, la fève se retrouve dans la part de Grompf, qui n’est pas habitué à trouver quoique ce soit dans sa nourriture. Il commence à s’étouffer avec la fève, avant de la recracher dans un hic… directement dans la bouche du père d’Arthur !
C’est un principe chez Grompf : le yéti déteste qu’on s’attaque à des êtres vivants. Les mouches qui vivent dans l’entourage de son pelage y compris. Qu’on essaie de leur faire du mal et il devient violent. Même si elles sont plusieurs centaines…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme dans Trolls de Troy, le yéti Grompf protège ses mouches intimes. Comme dans Boule et Bill, l’hominidé est le meilleur ami domestique d’un petit garçon et vit au sein de son foyer familial aimant. Comme pour Obélix, sa taille et sa force herculéenne permanente ouvrent un large panel de gags possibles. Ainsi défini par quelques principes qui ont largement fait leurs preuves, Mon ami Grompf peut être décliné à l’envi par son auteur Nob, en une infinité d’historiettes-gags de deux planches, qui raviront le lectorat des 9-13 ans. Ses aventures sont d’ailleurs pré-publiées dans le magazine D-Lire et diffusées en dessin animé sur France 3 et Disney Channel depuis 2011. Dans la stricte lignée des précédents recueils, ce 9ème tome ne surfe sur aucun thème particulier, hormis peut-être celui des grandes vacances estivales, qui utilise deux gags centraux dont un de 6 pages (le château en Bretagne). Un autre running-gag met à trois reprises en scène Grompf s’attachant à un petit-mignon chaton, alors que le père de famille est allergique. Pour le reste, Grompf est une brute qui ne maîtrise pas sa force… un classique de l’humour jeunesse, relayé par un dessin stylé humoristique au poil (de Grompf).