L'histoire :
La maman d’Arthur n’imaginait pas la catastrophe qu’elle allait déclencher en proposant à son mari d’emmener le fiston choisir un petit animal de compagnie. Car dans la boutique, Arthur n’est guère emballé par les poissons rouges ou les cochons d’inde : il veut absolument le mini-singe tibétain. Après bien des tergiversations, le gamin repart avec son singe, qu’il a baptisé Grompf. Dans un premier temps, la famille s’étonne de l’appétit monstrueux de Grompf. Le père songe même à troquer les biberons contre une citerne. Puis ce sont les paquets de céréales par dizaines… et Grompf grandit, grandit, grandit… Jusqu’au jour où la maman d’Arthur fait des recherches sur Internet et apprend à la famille que Grompf est… un yéti ! Quelques mois plus tard, Grompf est gigantesque. En raison de sa taille, il produit une catastrophe à la seconde. S’il est un petit peu encombrant, sa force colossale n’a d’égale qu’une énorme tendresse pour sa famille d’accueil. Une caractéristique physique qui s’avère parfois très pratique…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici venu un nouveau héros plein de poils, que les lecteurs du magazine DLire connaissent bien : Grompf le yéti domestique ! Le modèle de gags en une planche qui a déjà fait ses preuves est ici décliné en gags en deux planches (ça, c’est puissant). C’est celui de Boule et Bill ou de Cubitus en BD, ou de Alf pour la version feuilleton américain : dans la bonne humeur, une bestiole (pleine de poils) catastrophique fout en l’air un intérieur familial cosy. A cela près que le ressort humoristique est celui d’une certaine publicité télévisée pour une marque de bombons (avec Georges, le yéti très encombrant qui rafraîchit). Aux stylos et aux pinceaux, Nob est déjà l’auteur de Bugzzz (3 recueils parus, chez le même éditeur et dans la collection Tchô). Pour les plus vieux, les gags ne sont certes pas de première fraîcheur. Mais ils font mouche chez les plus jeunes – et c’est le principal – grâce à un graphisme débridé à souhait (vous avez vu la tronche de la vache quand Grompf lui compresse les pis ?!) et à des chutes toujours rigolotes…