L'histoire :
Will, Lolita, son beau-père, les extra-terrestres humanoïdes ainsi qu’une troupe de militaires, débarquent enfin sur Nova, le but final de leur voyage. Le « Pur » Copeland et le « Navigateur » Tom ont enfin rempli leur mission : mettre au monde un des leurs, artificiellement, avec l’aide de leur vaisseau spatial qui renferme la personnification de l’inconscient collectif de leur peuple. La Terre a été choisie car les humains ont le code génétique le plus proche du leur dans toute la galaxie. Cet être, Will, devra pouvoir enfin re-fertiliser Nova. En effet, un étrange virus a rendu la population complètement stérile. Arrivés sur Nova, ils découvrent que la Cité des Purs qui centralise le pouvoir Psy est complètement vide. Copeland ne détecte aucune trace de l’inconscient collectif comme si tous les « purs » n’existaient plus. Ils décident alors de parcourir les autres cités de la planète où sont regroupées les autres castes. Néanmoins, un dôme d’énergie Psy les empêche de sortir de la Cité des Purs. Heureusement, les nouveaux pouvoirs de Will leur permettent de franchir ce premier obstacle. Mais ce n’est que pour découvrir des cités ravagées par des bombardements, alors même que le concept de guerre n’existe pas sur Nova…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au terme du « quadriptyque », le couple Pierre Boisserie et Eric Chabbert aura définitivement utilisé toutes les ficelles du cinéma d’action pour leur aventure SF de série B. Ainsi le dessin d’Eric Chabbert évolue au long du récit pour souligner au mieux les accroches efficaces de Pierre Boisserie. Le tout nous en fout plein la vue et le résultat visuel est réussi, à tel point que l’on oublie parfois que la trame est finalement bien creuse. Enfin, un rebondissement à la Michaël Night Shyamalan, en six pages, est censé justifier toutes les incohérences laissées ça et là au cours des précédents épisodes. Cela explique beaucoup de choses (sauf le titre) et donne vraiment le sentiment fugace d’être allé au bout de… quelque chose. La trame est donc prenante, malgré le sentiment suspicieux qui nous étreint en découvrant des dialogues du niveau d’un dessin animé pour enfant. Néanmoins cela ne suffit finalement pas à donner l’ampleur qu’auraient méritée les idées vraiment géniales développées par Boisserie.